La police exploite un listing de numéros retrouvé dans le téléphone que la suspecte, auteur d’un enlèvement à Ndokoti, a abandonné.
Malgré le traumatisme qu’elle vit depuis la semaine dernière, la famille de la petite Thérèse Diane Mouli Nguetti, âgée d’un mois au moment de son kidnapping, essaye de faire front. Suite aux plaintes déposées à la police, les enquêtes ont débuté. De sources proches du dossier, les enquêteurs étudient le listing des numéros trouvés dans le téléphone abandonné par la kidnappeuse. « Au moment de l’enlèvement, la fille a laissé son téléphone sur le sac de la mère de l’enfant après avoir enlevé sa puce, pour lui faire croire qu’elle était encore dans les parages. Ainsi, après s’être éloignée pour téléphoner à son mari, la mère de la petite ne s’est pas tout de suite inquiétée à son retour, quand elle a vu le téléphone. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’elle a donné l’alerte, ne voyant pas la femme revenir avec son enfant. Mais cette dernière avait déjà eu le temps de disparaître », confie un proche de la famille.
Hélène Tchoumou, mère de la petite Thérèse Diane, avait confié son bébé à cette étrangère alors qu’elle revenait de chez un pédiatre de l’hôpital de la Cité des Palmiers. « Elle est passée par la pharmacie pour voir le prix des médicaments qui lui ont été prescrits. Puis elle est allée au call-box pour m’appeler. D’après ce qu’elle m’a dit, elle a trouvé cette femme assise à coté d’une call-boxeuse. La femme l’a complimentée sur la beauté du bébé et lui a proposé d’utiliser son téléphone pour appeler. Elle s’en est servi pour me biper plusieurs fois, puis, sur insistance de la dame, elle a utilisé le téléphone pour me demander la rappeler. Ensuite, elle a pris le téléphone du call-box et comme il y avait beaucoup de bruit, la dame a proposé de tenir le bébé et ma femme s’est un peu mise à l’écart pour appeler », explique Jonas Mouli, le père de l’enfant. La « call-boxeuse », elle, affirme ne pas connaître la dame, et qu’il s’agirait d’une inconnue qui a demandé à s’asseoir un peu pour se reposer.
