L’ambassadeur  Reinhard Buchholz  était au Minatd vendredi.

« C’était pour moi le premier contact avec le nouveau ministre et cela nous a permis de faire le bilan de la coopération entre l’Allemagne et la République du Cameroun dans le domaine de compétence qui est le sien, la décentralisation ». Ainsi s’exprimait Reinhard Buchholz, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, à l’issue d’une audience d’environ une heure que lui a accordée, vendredi dernier, en son cabinet, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Sadi. Si la coopération entre les deux pays se manifestent dans divers domaines, il faut rappeler que la décentralisation est sans doute l’un de ceux où l’Allemagne marque le plus sa présence au Cameroun. Elle est, en effet, l’un des principaux partenaires de notre pays dans ce domaine, à travers les actions de l’organisme de coopération technique allemande, GIZ.

Des actions qui se manifestent notamment par des soutiens au Programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Paddl), à la Conférence africaine de la décentralisation et au développement local (Caddel) et au programme Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua.). S’agissant notamment de la Caddel créée en 2005 par les ministres africains en charge de la décentralisation, et dont le Cameroun abrite le siège, l’Allemagne a jusqu’ici été le seul soutien de cette structure. En ce qui concerne le volet technique, la coopération allemande apporte des concours financiers au processus de décentralisation. Des appuis et concours qui sont susceptibles de prendre une nouvelle envergure avec l’assistance attendue de la Banque allemande de développement (KFW) qui manifeste pour le Cameroun un réel intérêt de financement de la décentralisation à travers le Feicom. L’audience de vendredi dernier a donné l’occasion au diplomate allemand de réaffirmer le soutien de son pays à ce processus qui est entré cette année dans sa 3e phase.