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Dossier de la Rédaction

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Environ 6500 « moto-taximen» identifiés à Douala

La Cud Communauté Urbaine de Douala a tenu une réunion d’évaluation de l’opération d'identification lundi à la préfecture.

D’après Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala (Cud), entre 6500 et 7000 « bend-skineurs » ont été identifiés par les services municipaux, depuis la relance des opérations d’identification à la suite des événements malheureux de Deïdo en début d’année. « Jusqu’à vendredi dernier (10 février, ndlr), les chiffres en notre possession faisaient état de 6523 motos-taxis identifiées », précise Fritz Ntonè Ntonè. Un chiffre jugé « très bas » par les syndicalistes, par rapport aux motos qui exercent. En cause notamment, des difficultés enregistrées du côté des « bend-skineurs » qui n’ont pas de papiers pour justifier l’acquisition de leurs engins. Ainsi, la Cud a décidé d’ouvrir dès cette semaine une cellule d’enregistrement spéciale pour cette catégorie de « bend-skineurs » afin que les propriétaires exposent leurs problèmes et que des solutions soient trouvées. Malgré tout, l’on note un essoufflement de l’opération d’identification.

La Cud évoque entre autres, des problèmes logistiques. Les autos-collants utilisés pour l’opération pourraient ne plus être disponibles d’après le délégué du gouvernement. A 2.500 F l‘unité, l’institution peine à tenir le rythme. Concernant ces autos-collants, environ 170 millions F d’investissement ont été évalués par la Cud pour mener à bien l’opération. Des lourdeurs sont également dénoncées par des acteurs sur le terrain, concernant notamment l’attribution des plaques d’immatriculation aux motos-taxis. Pour les uns, la faute reviendrait aux magouilles des intermédiaires dans le processus. Pour les autres, il s’agirait plutôt de lenteurs administratives dans la délivrance des cartes grises, indispensables à l’émission des plaques d’immatriculation.

Lors du lancement de l’opération d’identification en début d’année, les autorités administratives annonçaient les premières sanctions pour début février, pour les motos-taxis non identifiées. Entre autres, leur interdiction de circulation dans la nuit a été évoquée. On n’en est pas encore là.

Mais le préfet du Wouri, Bernard Okalia Bilaï, accentue la pression sur les magistrats municipaux afin que le décret du PM sur l’organisation de l’activité des motos-taxis soit appliqué à Douala, comme c’est le cas dans d’autres villes du pays. Ainsi, Okalia Bilaï a exigé que soient déterminées séance tenante les différentes zones de circulation des motos-taxis dans la ville, attendues depuis plus de trois ans. Après plusieurs heures de débat, on commence à y voir plus clair. Ainsi, concernant Douala 1er, les mesures actuellement en vigueur devraient être maintenues. Bonanjo, une partie de Bonapriso, Deïdo et désormais Akwa devraient être interdits d’accès aux « bend-skineurs ». Le délégué du gouvernement auprès de la Cud a été chargé de matérialiser le nouveau plan de circulation sur une carte, avant sa présentation la semaine prochaine.



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