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Dossier de la Rédaction

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Bientôt des filtres bactéricides sur le marché

Œuvre de chercheurs de l’Ecole polytechnique ayant constaté la pollution des eaux de puits.

Selon des spécialistes, « l’eau de baignade doit être aussi propre que l’eau à boire ». De quoi remettre en question le fait que les gens creusent sans souci des puits près des latrines traditionnelles, se disant que leur contenu ne servira pas à la consommation. Ils ne sont donc pas pour autant à l’abri des problèmes de santé. Et c’est visiblement le cas dans nombre de quartiers à Yaoundé et Douala, d’après une étude menée par un groupe de chercheurs à l’Ecole nationale supérieure polytechnique. Les scientifiques soutiennent notamment que face à la pénurie généralisée de l’eau courante à Yaoundé, plusieurs ménages, surtout à Melen et Nkolbisson, « filtrent » l’eau des puits qu’elles utilisent pour la boisson. Malheureusement, « la plupart des filtres ne captent que les matières en suspension dans l’eau. Les microbes y restent et se multiplient au fil des jours que l’eau est conservée, même dans des récipients fermés.»

L’équipe de chercheurs de polytechnique, conduite par le Dr. Emmanuel Ngnikam, travaille depuis 2004 sur les thématiques d'accès à l'eau potable et la gestion des déchets. Le Dr Ngnikam explique que les statistiques nationales indiquent qu’en ville, près de 75% de ménages ont accès à l'eau potable. Mais lorsqu’ils ont examiné la situation de près, ils ont remarqué qu'à Douala et Yaoundé, ainsi que dans les autres principales villes du pays, seulement 20 à 30% des ménages disposent d'un branchement au réseau d'eau. Notre source indique alors que de manière générale, l'accès à l'eau potable se dégrade au fil des ans. Et comme alternatives à l'insuffisance des branchements à l’eau courante, les ménages creusent des puits ou se ravitaillent dans les sources pour combler le déficit.

L’étude susmentionnée a permis d’aboutir à des conclusions diverses. Déjà, que la qualité de l'eau des puits et sources en milieu urbain est médiocre. « Et même lorsque les populations n’utilisent pas ces eaux pour la consommation directe, les usages quotidiens (baignade, vaisselle, cuisson des repas etc.) les exposent aux risques de maladies hydriques », affirme le Dr Ngnikam. Les premières victimes de cette situation sont les enfants qui développent des diarrhées, des dermatites et d'autres maladies hydriques.

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