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Dossier de la Rédaction

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Ebeny Donald Wesley à à l’ombre de la batterie

Le batteur, artisan du rayonnement du makossa des années 70-80 a été célébré.

Dans un restaurant huppé de la place. Ebeny Donald Wesley est intenable. A chaque fois qu’il décrit une situation, il joint le geste à la parole. Ses talents de boxeur, son beat de « funk machine » mimé de façon bruyante. Avant de se rasseoir. A plus de 50 ans, le musicien- batteur a encore de l’énergie à revendre. Au moment de raconter son parcours comme ce fut le cas le 14 février dernier lors de la 3e édition des Causeries musicales organisées par le Conseil camerounais de la musique, c’est un autre Ebeny Donald Wesley que l’on découvre. Prolixe dans son évocation teintée de fierté, intarissable d’anecdotes sur ses multiples scènes, mélancolique devant l’état de cette musique qu’il a servie depuis près de 40 ans.

Et quel parcours ! Depuis le lycée technique de Douala, au début des années 70 en passant par ses aventures musicales à Bafoussam, Accra que « Petit Ebeny » rejoint, à 18 ans comme passager-clandestin d’un bateau en partance pour le Canada, la lumière à Abidjan et au Sénégal, avant de déposer ses valises sur la Côte d’Azur. « Je commence par un tube avec Nelle Eyoum », raconte-t-il. En France, il est repéré par la légion étrangère US qu’il intègre à la section musique dans le cadre du programme « Joint the army ». Le commandant, impressionné, le fait intégrer les troupes opérationnelles américaines en 76. Contractuel, il fait le tour du monde : Cuba, Angola, Allemagne. C’est la rencontre avec Ekambi Brillant en 1979 qui le décide à intégrer la fameuse équipe nationale du makossa, et de participer à la confection, entre Douala et Paris, d’albums qui entreront dans la légende de la musique camerounaise.

« Ekambi Brillant me ramène au Cameroun au début des années 80. Occasion pour moi de participer aux albums de Dina Bell en tant que batteur et producteur ensuite. Notamment « Yoma Yoma », « Mbemba Iyo ». C’est fort de cette expérience de producteur que le Black Caucus m’invite pour me montrer comme un exemple de réussite africaine. C’est ainsi que j’échange quelques notes avec Lionel Ritchie pour participer, en 1983 à l’album dans lequel on retrouve la mythique chanson « All Night Long ». Le succès de l’album lui permet de collaborer avec Kool and the Gang dans la foulée. Et sur plusieurs albums au pays. Comme il le dit lui-même, il a apporté un certain esprit funk au Makossa et participé à la réalisation de la fameuse boîte à sons. Revenu au pays depuis deux ans, Ebeny Donald Wesley que l’on a revu sur scène lors des 30 ans de carrière d’Aladji Touré en 2010, assure vouloir se mettre volontiers à la disposition des jeunes. Pour tirer la musique camerounaise vers le haut.

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