Le chef de l’Etat a accordé une audience lundi à Genève à la représentante américaine auprès du Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme.
Au cours de l’audience qui a duré une cinquantaine de minutes, le chef de l’Etat et son hôte ont parlé de l’évolution politique du Cameroun. Au sortir du tête-à-tête, la diplomate n’a pas caché sa satisfaction en ce qui concerne « les progrès significatifs » réalisés au Cameroun. La démocratie, les réformes électorales, la gouvernance et la lutte contre la corruption sont les domaines qui ont conforté l’hôte du président de la République dans cette conviction. Et Eileen Chamberlain Donahoe parle en connaissance de cause.
La semaine dernière, elle a échangé avec le président du Conseil électoral d’Elecam, le ministre des Relations extérieures, le ministre de la Communication, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés et le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang sur ces questions. Normal donc qu’elle fasse le bilan de sa visite de travail à Yaoundé avec le président de la République.
Face à la presse, la représentante américaine auprès du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme a avoué que Washington n’avait pas jusqu’ici, une claire vision de l’évolution qui s’opère au Cameroun. La rencontre avec le président Paul Biya a donc permis de mettre les deux pays amis au même niveau d’information. Au sortir de l’audience, Eleein Chamberlain Donahoe a également dit avoir discuté avec le chef de l’Etat des possibilités de communication au plus haut niveau entre les Etats-Unis et le Cameroun.