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Dossier de la Rédaction

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Le poisson toujours rare à Youpwè

Les tapis pour la vente et les congélateurs restent désespérément vides sur ce site de Douala.

Les étals du marché aux poissons de Youpwè sont presque vides ce samedi matin. Quelques vendeurs seulement disposent de produits (poissons et crustacés). Le mâchoiron est la variété la plus présente en ce moment. Les acheteurs aussi sont rares, mais on y rencontre néanmoins quelques revendeuses. Le reporter s’approche d’un tapis (espace d’exposition du poisson), une revendeuse et vendeur discutent, la dame s’en va finalement : le prix est élevé par rapport à sa bourse. Au marché aux poissons de Youpwè, point de ravitaillement de certains revendeurs ou de consommateurs, le bar, le mâchoiron le bossu la carpe sont de plus en plus chers. C’est pareil dans les poissonneries ici.

Marie Christine F. a dû renoncer à ses achats et regagner Yaoundé les mains vides, parce que le poisson est pratiquement hors d’atteinte. En plus, il est rare – ceci explique sans doute cela. Cette commerçante qui vient de la capitale toutes les semaines a, cette fois, jeté l’éponge. Cette semaine, elle ne pourra pas livrer ses clients. Marie-Christine a pris rendez-vous pour la semaine prochaine, en espérant que les prix auront chuté.

Le tas de petits poissons, 6 au total, coûte entre 3 500 et 5000 F. Pour le mâchoiron, un gros et quelques petits iront chercher entre 6000 et 7000F. Le prix des grosses pièces varie entre 10. 000 F la pièce et 30 000 F, voire 50. 000F. Ebenezer Lambo Etame, acteur du secteur, explique que la semaine d’avant, le produit était très rare sur le marché. Les pêcheurs dont la pêche a été fructueuse, ont ravitaillé les étals. « Certains commerçants ne viennent pas depuis à cause des prix exorbitants à l’achat », précise-t-il. En outre, de nombreux pêcheurs camerounais ont depuis abandonné l’activité, faute de matériel – qui coûte cher. Nigérians et Ghanéens, devant cet abandon, se frottent les mains. Le changement climatique est aussi pointé du doigt, entre autres problèmes. Dans les poissonneries aussi, la précieuse denrée se fait rare. Les poissonneries du marché de Bonamoussadi ou du marché Deido tournent au ralenti, la demande reste plus forte que l’offre. Trois capitaines moyens vous reviendront à 3500 F.



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