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Dossier de la Rédaction

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Robert Nkili boucle sa visite au Conseil national des chargeurs camerounais

Le ministre des Transports a constaté les progrès de l’entreprise, six ans après la nomination d’une direction générale, à la suite d’une longue période hibernation.

C’est par le Conseil national des chargeurs camerounais (CNCC) que le ministre des Transports a bouclé sa visite de travail de 12 jours à Douala. Robert Nkili, par ailleurs Pca du CNCC, a constaté les progrès de l’entreprise, six ans après la nomination d’une direction générale, à la suite d’une longue période hibernation. Sans trésorerie ni bureaux il y a six ans, le CNCC a aujourd’hui « retrouvé sa place au sein de la communauté portuaire », selon Auguste Mbappe Penda, son Dg.

Au total, le ministre des Transports aura visité à Douala une dizaine de structures placées sous sa tutelle. « Je suis venu prendre le pouls et inspecter. Au terme de cette visite de travail, je suis satisfait. Beaucoup de décisions seront prises, nous allons avancer », déclare-t-il pour dresser un bilan.

Si certaines structures ont plutôt fière allure, le ministre des Transports en a rappelé d’autres à l’ordre. Robert Nkili s’est ainsi insurgé contre les retards observés dans les travaux du yard pétrolier de Limbe. Du côté de Camtainer, presque à l’agonie du fait notamment de la vétusté de l’outil de travail, pour la tutelle, la structure devrait être soit « liquidée », soit « vigoureusement réhabilitée ». Mais une telle décision n’incombe pas uniquement au ministère des Transports.

Face au climat social difficile dans certaines structures, Robert Nkili a ressorti la carte du « dialogue social ». C’est avec ce doigté qu’il a pu calmer le mouvement d’humeur des marins professionnels au port autonome de Douala. Ces derniers réclamaient, entre autres, l’application de certaines dispositions relatives à la convention internationale des marins. « D’après cette disposition, les navires battant pavillon étranger qui arrivent dans un pays sont tenus de recruter des marins professionnels sur place pour leurs travaux de manutention, etc. Mais la réglementation du pays n’était pas arrimée à cette convention. J’ai demandé à mes collaborateurs de préparer le texte de réciprocité pour la mise en application. Je le signerai dès mon retour à Yaoundé. Ensuite, les autorités portuaires auront la latitude d’envoyer dans ces bateaux nos marins. Il s’agissait juste d’un retard d’ajustement de textes », explique Robert Nkili. Cependant, une dizaine de jours étant loin d’être suffisants pour examiner tous les problèmes des différents secteurs, le ministre des Transports a promis de revenir.



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