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Dossier de la Rédaction

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La preuve par les faits

Les pays, les nations, et les hommes qui les gouvernent se distinguent par leur génie propre, leur personnalité, une manière d’être. Cette spécificité qui caractérise la conduite des affaires publiques constitue le label reconnu de ces nations. C’est fort de cela que le président de la République, Paul Biya, a déclaré un jour que « Le Cameroun, c’est le Cameroun. »

A l’observation, il apparaît qu’à l’ostentation, aux déclarations tapageuses et à une certaine surmédiatisation mises volontairement en exergue ici et là, le Cameroun, sous la houlette de Paul Biya, a opté pour le langage des faits. Agir sans tambour ni trompette. Et donner à voir aux observateurs de bonne foi.

Reconnaissons que cette approche faite de discrétion et d’efficacité ne rend pas toujours service à notre pays au-delà de ses frontières, à son image à l’international. Ainsi que l’attestent à suffisance les récents propos de Mme Eileen Chamberlain Donahoe, représentante permanente des Etats-Unis au Conseil des droits de L’homme des Nations unies à Genève au terme de l’audience avec le chef de l’Etat lundi dernier : « J’ai été profondément impressionnée par les progrès significatifs accomplis au Cameroun. Mais j’ai le sentiment que les choses ne sont pas encore perçues de la même façon à Washington. »

Oui ! Le haut responsable américain, dans un propos sans fards note avec une satisfaction non feinte «l’engagement fort » que les autorités du Cameroun manifestent aux valeurs de démocratie, de liberté, de lutte contre la corruption et de progrès. Afin de s’en rendre compte, Mme Eileen Chamberlain Donahoe a dû effectuer le déplacement de Yaoundé pour rencontrer les autorités en charge des questions de démocratie, des droits de l’Homme et des libertés, de la lutte contre la corruption.

Chacun de ses interlocuteurs, à savoir le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, le ministre des Relations extérieure, Pierre Moukoko Mbonjo, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Abena Ondoa Marie-Thérèse, le président du Conseil électoral d’Elections Cameroon, Samuel Fonkam Azu’u et le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des Libertés Chemuta Divine Banda lui ont fait part des évolutions enregistrées dans leurs secteurs respectifs, ces dernières années, ainsi que des perspectives.

Lundi dernier à Genève, l’émissaire américain a fait un tour d’horizon de la situation globale avec le chef de l’Etat. Ce qui l’a emmené non seulement à saluer les efforts accomplis par le Cameroun, mais aussi à discuter avec son hôte de « L’opportunité d’une communication au plus haut niveau entre Washington et Yaoundé ». C’est le lieu de rappeler qu’avec l’humilité digne du grand homme d’Etat qu’il est, Paul Biya n’a eu de cesse de dire qu’à aucun moment, il n’a prétendu avoir bâti le paradis au Cameroun. Une manière d’affirmer que malgré les efforts accomplis, beaucoup reste à faire pour étendre le progrès social, s’approprier la démocratie, les valeurs de liberté et de tolérance auxquelles son attachement est bien connu.

Il faut espérer que les rapports entre Nations en l’occurrence entre Yaoundé et Washington qui doivent être expurgés de tout a priori, connaîtront après la visite de Mme Donahoe un nouvel élan, sur la base d’une meilleure prise en compte des efforts du Cameroun.

 

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