Les paroissiens de la chapelle KSB peuvent de nouveau prier et louer le Seigneur dans leur lieu du culte.
Une semaine après la fermeture des portes de l’Eglise Evangélique du Cameroun (Eec) paroisse KSB ( Ndokoti, Ndogbati, Ndogsimbi), le 17 février dernier, les paroissiens et le pasteur Samuel Mboma sont de retour. Hier matin, les fidèles étaient au rendez-vous pour la première célébration de la journée. Visiblement contents de retrouver leur temple, les chrétiens ont loué le seigneur et une fillette d’environ 2 ans a été baptisée. Pendant le sermon, le pasteur a comparé les récents évènements aux différentes tentations rencontrées par le seigneur pendant les 40 jours passés au désert. Ce n’est donc qu’un passage des difficultés au bonheur, a-t-il précisé. La décision de rouvrir l’église a été prise jeudi dernier par le sous- préfet de Douala 3e, Zakariaou Njoya, en présence du collectif des plaignants.
Le lendemain, c'est-à-dire vendredi 20 février, une réunion de mise au point s’est tenue entre toutes les parties : le pasteur Makon Mangue, président de la région synodale, le collectif, le sous- préfet, etc. Au sortir de cette tripartite, Zakariaou Njoya a expliqué qu’il s’agit d’un malentendu, la base se sentant un peu lésée en ce qui concerne la gestion de la paroisse. Raison pour laquelle ces ouailles ont eu une attitude un peu déplorable.
Malgré cette réouverture, certains points restent encore à régler. Les paroissiens ne sont toujours pas informés de la gestion des fonds, prérogative de l’église, notamment ceux versés par une société de téléphonie mobile qui a installé un pylône dans l’enceinte de la chapelle KSB. Le chef de terre a demandé au sommet de l’église d’injecter du sang neuf au sein du collège des anciens afin que les plus jeunes s’impliquent un plus dans la bonne marche de la maison de Dieu. Le sous-préfet a également précisé que le temple ne doit pas être un lieu de dispute d’argent, mais de louange et d’adoration. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre. Le Dr Songue, chef de Ndokoti, assistait d’ailleurs au culte.
