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Dossier de la Rédaction

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Grégoire Owona pour la cohésion entre patronat et syndicats

En visite à Douala, le Mintravail a recommandé le dialogue social au Gicam et aux centrales syndicales.

C’est depuis le 23 février dernier que le ministre du Travail et de la sécurité sociale se trouve dans la ville de Douala. En visite de travail, il effectue jusqu’à ce lundi une série de rencontres avec les différentes parties dépendant de sa tutelle, en l’occurrence le patronat et les syndicats. La première entrevue a eu lieu avec le Gicam dans la soirée de jeudi dernier. Un moment d’échanges qu’il a qualifié de constructif et capital, l’objectif étant de poser les bases solides d’une collaboration avec l’Etat. Le monde du travail étant miné par plusieurs maux, Grégoire Owona a insisté sur le dialogue social. Dans ce sens, le patronat devrait jouer un rôle clé dans le respect continu de la paix et de la cohésion sociale.

Le Mintravail a également relevé l’importance de la sécurité sociale, un acquis qui devrait être préservé par le patronat. Les licenciements abusifs et autres méfaits, facteurs de détérioration du climat social, sont à bannir. Pour André Fotso, le Gicam est plus que disposé à échanger avec le ministre. D’après lui, le Cameroun est un pays pleins d’atouts. Le rôle du Gicam dans les jours à venir sera de répertorier les niches de croissance, créer des conditions afin d’attirer les investissements. « Améliorer le climat des affaires et se pencher sur l’emploi des jeunes. Maintenir la paix, promouvoir le dialogue social », a souligné le président du Gicam.

C’est le même message que le ministre a voulu transmettre à CGT-Liberté et Centrale syndicat autonomes du Cameroun (CSAC), lors d’un premier contact samedi dernier. Pour lui, l’harmonie et la cohésion sociale au sein des familles syndicales est également primordiale. Il les exhorte à œuvrer aux côtés du chef de l’Etat sans laisser la porte ouverte aux grèves. « Nous souhaitons voir une sérénité permanente avec les syndicats, le patronat et le gouvernement », a souligné Grégoire Owona. Les deux syndicats quant à eux ont déroulé leurs chapelets de doléances et parlé de leurs difficultés. Entre autres, le manque de moyens financiers pour organiser des formations syndicales, le souci d’une révision du code du travail. Il a aussi été question d’une demande d’audience avec le chef de l’Etat. La revalorisation de la pension des retraités, la réactivation du conseil économique et social…

Selon eux, certaines entreprises et secteurs d’activités vont mal. Notamment l’économie informelle qui a atteint les 67%, le Pad qui ne respecte pas ses engagements auprès de ses employés, Camair-co qui veut exclure les syndicats de son champ d’action, etc.



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