Selon l’Institut de recherche agricole pour le développement, elles produisent plus et ont une valeur nutritive élevée.

Sept nouvelles variétés améliorées de haricot commun sont désormais en vente sur le marché. Elles ont été lancées en fin de semaine dernière à Bafoussam par l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad). Pour arriver à ce résultat, l’Irad a travaillé en collaboration avec le Centre international d’agriculture tropicale (Ciat) et la Pan Africa Bean Research Alliance (Pabra). Selon le Dr Laurent Nounamo, coordonnateur du programme légumineux et culture maraîchère à l’Irad, ces nouvelles variétés sont très nutritives, riches en fer, zinc, calcium, et protéines aussi. « Toutes ces variétés produisent plus que les variétés qu’on cultive habituellement. Elles résistent à la plupart des maladies, aux sols infertiles et leur rendement va de 2 à 3,5 tonnes à l’hectare », confie le chercheur.

Selon le Dga de l’Irad, Bedimo Mouen, du fait de la dégénérescence de certains génotypes, l’institut doit toujours être en avance pour prévoir ce qui pourrait arriver en cas de maladies ou de catastrophes. Il pense qu’une fois produites, ces sept nouvelles variétés améliorées de haricot nouvelles variétés vont résoudre une partie des problèmes de sécurité alimentaire des populations, et l’augmentation des rendements aidant, les revenus des producteurs croîtront également. Message entendu par Nana, producteur de haricot dans la Mifi. « Je vais multiplier ces variétés au second cycle pour élargir ma superficie de trois hectares à Baleng », confie le jeune homme.