Les projets de croissance du département étaient au cœur d’un protocole d’accord signé le week-end dernier à Douala.

Participer au développement en éduquant les jeunes, en les formant dans divers domaines, les outillant aux petits métiers et en favorisant leur réinsertion sociale. Mettre sur pied des projets d’autonomisation des femmes, cette couche vulnérable. Pour le Cercle de réflexion des enfants et amis du Noun pour le soutien du développement et de la paix au Cameroun, Creans’DPC, le programme est vaste. Tellement vaste que l’association a décidé de s’allier à un groupe aux objectifs communs : le Comité de développement de Foumbot, Codef. Un protocole d’accord a ainsi été signé entre les deux organisations le 25 février dernier à la Salle des Fêtes d’Akwa.

« L’union fait la force », affirme Zénabou Moctar, présidente de Creans’DPC. Une assertion complétée par Salifou Chighet, président du Codef : « l’élément primordial qui nous réunit, c’est la paix. Sans paix, il n’y a pas de développement. Et pour l’émergence de ce Cameroun que nous souhaitons tant, il faut commencer d’abord par nos terroirs, Foumbot est une terre riche, tout comme Douala. Nous allons mettre sur pied un programme qui permettra de former le citoyen camerounais dans son ensemble, mais surtout de veiller à ce qu’il s’intègre sur les plans social et économique ». Et déjà, pour Creans’DPC, mis sur pied le 31 juillet 2011, le travail sur le terrain a commencé. En effet, les délégués des comités locaux, qui sont des organes d’action de proximité, ont été installés officiellement ce même jour. Quelques mois après leur accession à leurs postes. Leur mission, être des courroies de transmission entre la base de l’association et le bureau exécutif.

Leur action s’est ainsi fait ressentir lors des évènements survenus à Deido en début d’année 2012, où le Creans’DPC avait sensibilisé les jeunes ressortissants Bamoun, qui exercent pour la plupart comme moto-taxis, afin qu’ils ne se joignent pas aux mouvements de casse.