Sylvie M., la quarantaine, vivant à Ekounou, s’occupe depuis trois mois des grossesses de sa fille Crescence et de sa nièce Salomée.
Et l’auteur présumé desdites grossesses, de source bien informée, ne serait autre que son époux Serges L., 44 ans. De source familiale, Sylvie M., braiseuse de poisson au carrefour Ekounou depuis plusieurs années, n’a jamais eu d’enfants avec son conjoint en 10 ans de mariage. Le couple vit cependant avec la fille de Sylvie âgée de 16 ans, élève en classe de 3e, et sa nièce de 17 ans (2nde). Face aux contraintes de son commerce, Sylvie ne revient souvent à la maison que tard dans la nuit. C’est ainsi que son époux, profitant de son absence, s’engage dans une relation coupable avec sa belle-fille. « C’est pratiquement tous les soirs qu’ils se retrouvaient et parfois même en journée », confie Sylvain N., cousin de l’époux. L’affaire prend de l’ampleur un après-midi de septembre 2011. Alors que la nièce rentre à l’improviste à la maison, elle tombe sur une scène qui ne laisse point d’équivoque entre sa cousine et son tuteur. «Mon cousin, craignant d’être dénoncé, a cédé au chantage de la nièce réclamant elle aussi une relation amoureuse», témoigne Sylvain.
Serges L., devient, contre son gré, un « polygame » appelé à satisfaire ses « deux compagnes ». Dans ses ébats, Serges L., engrosse ses « partenaires ». L’affaire s’ébruite lorsque des scènes de jalousie deviennent inévitables entre les deux « coépouses ». Entre-temps, l’épouse de Serges, la vraie, découvre l’état de sa fille et nourrit une vengeance contre l’auteur dont elle ignore l’identité. Révélée quelque temps plus tard, la grossesse de sa nièce entraîne un interrogatoire musclé qui met à jour le pot-aux-roses. Le mari infidèle, prend alors la fuite. La situation divise profondément la famille. « Pour l’heure, on pense qu’il faut d’abord laisser les filles accoucher car si on crée des problèmes, elles peuvent avorter », confie, l’air troublé, un membre de la famille au sortir de la réunion de crise qui a eu lieu dimanche dernier à Ekounou.
