Le ministre du Travail a une fois de plus rencontré le patronat lundi dernier à Douala.
Privilégier la cohésion afin de désamorcer les conflits sociaux, entretenir la paix et la sérénité au sein des entreprises et surtout assurer la sécurité sociale dans les entreprises. C’est le message que le ministre du Travail et de la sécurité sociale est venu une fois de plus transmettre aux organisations patronales. Lundi dernier, Grégoire Owona s’est entretenu cette fois-ci avec les responsables des Entreprises du Cameroun (Ecam) et du Syndicat des industriels du Cameroun (Syndustricam). La première séance de travail a débuté avec Ecam. Son président a d’abord apprécié la flexibilité et le souci du dialogue social prôné par le Mintravail. Il a ensuite donné un aperçu de ce jeune mouvement d’entrepreneurs. Selon Protais Ayangma, Ecam a lancé ses activités autour d’une vision stratégique et de certaines missions. La plus importante étant la promotion du secteur privé, dont la place est nécessaire pour l’économie. Il a également souligné un certain nombre de difficultés qui minent le secteur Pme-Pmi. En l’occurrence les problèmes de financement, l’inaccessibilité à des marchés publics, le manque de certaines informations et statistiques.
En ce qui concerne le Syndustricam, son président s’est dit satisfait de la rencontre initiée par le ministre. Charles Metouck a énoncé quelques-uns de leurs objectifs. Parmi les multiples missions du Syndustricam, on compte la promotion d’un travail décent au sein des entreprises, le souci de formation des employés par les entreprises, la stabilité et la paix sociale, la volonté d’un dialogue permanent avec le gouvernement… quelques problèmes ont également été évoqués, notamment les retraites anticipées, les retraites pour usure prématurée... De son côté, Grégoire Owona a indiqué que le gouvernement était disposé à accompagner toutes les organisations patronales et industrielles. Le Mintravail souligne tout l’intérêt que l’Etat a à soutenir ces créateurs d’emplois et de richesses. A cet effet, il est primordial qu’elles fassent des propositions concrètes et réalistes. Pour lui, les problèmes devraient être circonscrits afin d’être mieux résolus.
Le ministre a ainsi instruit ses collaborateurs de prendre à bras-le-corps les dossiers à eux soumis par les organismes patronaux. Grégoire Owona a tout de même posé le problème de prolifération de ces organisations qui, selon lui, devrait être un sujet de réflexion à l’avenir.
