Capernaüm, ville jadis prospère a inspiré Gabriel Makota, directeur général de la Fondation N. Mak dans la mise sur pied du programme « Capernaüm Universel 2025 ». Objectif qui vise à « créer trois millions d’emploi à l’horizon 2030 ». La cérémonie de lancement de ce programme mercredi dernier à Yaoundé, a permis de concrétiser les signatures de financement des projets. « Nous pensons que cela est possible. La preuve, nous avons signé des conventions de l’ordre de 20 milliards de F. C’est le déclenchement d’un processus » déclare-t-il.
Dès juin prochain, quelques projets financés par cet organisme de développement et de management verront le jour. Notamment, la création d’une unité industrielle de traitement et de production d’eau pure en bouteille à Kaké à quelques kilomètres de Douala. La pose de la première pierre est prévue en juin et cette unité va générer 600 emplois et compte embouteiller 30 000 à 60 000 bouteilles d’eau de 1,5 litres par jour. 500 emplois seront également créés avec la mise en œuvre des projets de pisciculture, de porciculture et d’aviculture dans environ 300 villages.
« Villages touristiques » (Vito), un autre projet, envisage la création dans 300 villages de douze poulaillers de 20 000 poulets, douze porcheries de 500 porcs, des formations des Camerounais dans divers projets, la production et la transformation du lait à des coûts très bas, la création des provenderies et des laboratoires d’analyses, etc. Pour Philippe Dumontier, partenaire financier « c’est une manière de répondre de façon concrète et réaliste à toutes les questions qui peuvent se poser dans le domaine financier ». Il s’agit selon lui de positionner les investisseurs camerounais et le Cameroun tout entier dans la réalité financière et économique d’aujourd’hui. « Il y a de l’argent disponible pour les projets », assure-t-il mais, il faut les viabiliser.
