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Dossier de la Rédaction

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Que faire des boues de vidange ?

Une station pilote vient d’être mise sur pied par la Cud pour le traitement des huiles usées.

En partenariat avec l’université de Yaoundé I, la Communauté urbaine de Douala, (Cud) vient de mettre sur pied un projet. Celui-ci consiste en la construction d’une station pilote de traitement de boue de vidange avec valorisation des plantes fourragères. La cérémonie de lancement de ce programme s’est tenue à l’hôtel de ville de Douala mardi dernier.

Selon le délégué du gouvernement, la gestion des eaux usées et des boues de vidange demeure un problème délicat dans les centres urbains. Il indique en substance que tous ces déchets sont à l’origine de pollutions diverses. Le projet vise à associer le traitement des eaux usées et boues de vidange domestiques à la production agricole par la réutilisation des sous-produits de traitement. Toujours selon les dires de Fritz Ntonè Ntonè, cette réutilisation présente de nombreux avantages : Sur le plan environnemental, il permet de réduire l’utilisation des engrais chimiques en agriculture urbaine. Du point de vue de la sécurité alimentaire, il favorise la réduction des besoins en aliments concentrés des éleveurs locaux. Ceci à travers la production de fourrage de qualité nutritive et hygiénique. Sur le plan économique, la revente de la biomasse produite est une opportunité de générer des ressources financières. Ce projet de traitement de boue de vidange ou fosses septiques qui se déroulera sur le site du Bois des singes est exécuté par le département de biologie et physiologie végétales de Yaoundé I. Financé par le Programme international de recherches en partenariat nord-sud, le plan permettra de confirmer la faisabilité et la pertinence de cette technique de traitement. Pour Fritz Ntonè Ntonè, un grand pas a déjà été effectué dans ce domaine. « Les pouvoirs publics ont mis beaucoup de moyens dans le traitement des déchets ».

Par ailleurs, la Cud souligne que Douala produit près de 1500 tonnes de déchets par jour. 1200 tonnes sont évacuées. « Avec la création de nouvelles décharges, tout va se moderniser. Rien ne doit se perdre ». En ce qui concerne les déchets solides, la Cud a pris certaines dispositions pour ce qui est des carcasses de véhicules. Ils seront également enlevés et traités ». En matière d’ordures liquides (industriels), ou pluviales, la Cud a bénéficié d’un appui financier de certaines institutions, entre autres la banque mondiale.



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