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Dossier de la Rédaction

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Lions indomptables : ça suffit !

Témoignant récemment à la dédicace du livre «L’homme qui créa les Lions Indomptables» d’Edourd Oum, l’ambassadeur itinérant Roger Albert Milla sans langue de bois, et «sans démagogie» dira de façon presque prémonitoire à la Fédération camerounaise de football: «Rendez nous les Lions indomptables ! ». Un cri du cœur qui résonnera quelques jours plus tard comme une prophétie au regard du match à peine acceptable livré par l’équipe nationale de football en terre Bissau guinéenne! Une équipe sans âme avec si peu d’engagement des acteurs mise à part la révolte individuelle d’un garçon à l’esprit conquérant et baroudeur, Choupo Moting. Rentrés de cette expédition, les acteurs comme souvent pour l’essentiel dans un nombrilisme consacré se sont auto glorifiés. Passant l’éponge sur des atermoiements patents qui gangrènent toujours l’un des édifices les plus chers à la fierté des Camerounais. On a remis en route les boutons de l’inorganisation et de la confusion des rôles pour perpétuer une certaine incurie qui garantit les résultats que l’on sait! Attendra-t-on encore une fois la dernière minute pour enfin remettre les pendules à l’heure ? Faudra-t-il plusieurs absences consécutives des Lions au tournoi final de la CAN pour sonner la vraie refondation ? Le retour à l’orthodoxie en matière de prévision de sélection, de préparation et d’engagement à la performance est-il un objectif si insurmontable à atteindre? Une seule certitude. Les observateurs avertis s’accordent à reconnaître que c’est bien la vaste campagne de rénovation sportive lancée en 1972 au lendemain de l’élimination du pays à la coupe d’Afrique des Nations qu’il organisa que le Cameroun s’est relancé avec les fruits juteux que l’on a récolté au niveau des clubs dans les années 80 et en équipe nationale dans la glorieuse décennie 90.

Interrogés sur la dimension d’un retour à la sérénité au sein l’équipe, c’est le «ponce pilatisme» de saison. Au ministère des Sports, on recommande de poser la question à la FECAFOOT. Ici, c’est le silence radio tant qu’on n’est pas forcément disposé à chanter les louanges d’un groupe qui semble tenir le label en otage. Le résultat des démarches parcellaires entreprises ne laisse aucun doute sur une issue non concluante de retour à la sérénité et à la gagne conquérante pour notre onze national. Les pansements à la petite semaine pour faire bonne figure ne guériront pas la plaie béante. Ils sont au contraire le socle du pourrissement qui se poursuit. Et l’improvisation l’emporte sur l’alliance des forces positives autour du retour à la qualité du jeu et aux résultats. Ainsi, les orientations qui pourraient venir d’un dialogue honnête au lieu des sanctions stériles et contre-productives avec des joueurs d’exceptions qui doivent s’aligner sur les exigences de solidarité et de respect scrupuleux des règles communes et d’éthique au groupe sont une vraie alternative. Les autres pistes faites de petits arrangements et alliances changeantes et opportunes ne garantissent que l’échec. Sans ambiguïté. Les résultats ponctuels n’y changent rien malheureusement. Il faut donc refuser par un silence coupable de contribuer à la tragédie. Le futur bon chemin est d’appliquer de nouvelles orientations. Il faudrait alors accepter de se remettre en question. Il est souhaitable que les différents acteurs en leur rangs et titres en prennent l’engagement et la responsabilité Nous savons qu’un espoir et une énergie immense du peuple camerounais les accompagnent s’ils sont disponibles pour un changement de cap. Il faut aller de l’avant !

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