La région vit au rythme de la Journée internationale de la Femme depuis jeudi dernier.
Des dépistages du cancer du sein, du diabète, de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires, sont organisés dans les quatre départements du Littoral. A Douala, les femmes médecins de Laquintinie font des diagnostics depuis la semaine dernière. Les juristes quant, elles, ont géré une journée portes ouvertes à la place du Gouvernement à Bonanjo hier. Les femmes y ont trouvé des solutions juridiques à leurs problèmes et ont été sensibilisées sur leurs droits. Hier également, après celle de dimanche, c’est la marche sportive organisée par la Communauté urbaine de Douala qui a animé les rues de Bonanjo.
Ces activités rentrent dans le cadre de la 27e édition de la Journée internationale de la Femme, prévu ce 8 mars. La célébration a ainsi été lancée le 1er mars dernier dans la salle de banquets de la Région du Littoral. La cérémonie, très courue, a permis de faire le bilan de 2011 et de dérouler le programme de cette édition, par la voix du délégué régional de la Promotion de la Femme et de la Famille, Emilienne Elong. Un programme qui comptait également pour le département du Wouri. Pas très différent de celui des trois autres départements du Littoral. L’agenda, en cours d’exécution, bien avant le lancement officiel de la JIF, comprend le renforcement des capacités sur les activités génératrices de revenus, notamment dans la fabrication et la transformation de produits de consommation.
Autant de démarches qui tiennent compte du thème de cette année : « Autonomiser les femmes rurales pour éradiquer la faim et la pauvreté ». La femme rurale, dont la journée internationale se célèbre chaque 15 octobre, et dont il faut plus que jamais souligner l’importance. Maurice Tchoffo Sah, Sg de la région du Littoral, le prouve par des chiffres : « Selon le 3e recensement de la population et de l’habitat, les femmes rurales comptent pour de 58,8 % de la production agro-pastorale… Elles représentent 40% au produit intérieur brut national. »
