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Dossier de la Rédaction

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Les semis font grimper les prix des arachides

Depuis quelques semaines, la sauce d’arachide ne fait plus partie du menu de Anchund Matilta Yungti, coiffeuse au quartier Etoudi.

« C’est une sauce qui exige beaucoup d’arachides et à l’heure actuelle le seau de 2,5 litres qui se vendait à 900 F au mois de décembre coûte actuellement 1400 F. A ce prix, c’est difficile de s’en procurer. Je préfère cuisiner à la tomate uniquement ou à défaut y ajouter du Ndjansang pour varier », dit-elle. C’est que, dans les marchés de Yaoundé, le prix des arachides a effectivement grimpé. « Je vends un seau de 2,5 litres à 1350 F. Celui de 5 litres revient à 2 700 F. Au mois de décembre, les deux contenances coûtaient respectivement 900 F et 2000 F. Ce n’est pas de notre faute. Nous subissons aussi les prix au niveau des producteurs », déclare Bello, commerçant au marché du Mfoundi à Yaoundé. Presque tous les vendeurs expliquent la hausse des prix de cet oléagineux par la période de semis qui arrive. « A partir du 15 mars, les producteurs vont commencer à mettre les graines en terre. Pour cette raison, ils font de grandes réserves pour les semences, ce qui réduit la quantité destinée à la vente et augmente le coût », explique Ousmanou, grossiste. « Nous achetons actuellement un sac entre 40 000 F et 45 000 F, contre 30 000 F ou 35 000 F en décembre », poursuit-il.

Par ailleurs, la cherté de cette denrée alimentaire se justifie également par le coût élevé du transport vers Yaoundé. « Le transport d’un sac de 50 Kg par train coûte 3 200 F tandis que par camion, il revient à 2 500 F, voire 2 800 F. Pourtant, il faudrait qu’on entre dans nos comptes », souligne un commerçant. « Tout le monde veut manger, mais tout le monde ne veut pas travailler. Les intrants, à l’exemple des engrais coûtent cher. Quand un cultivateur récolte 10 ou 15 sacs, le transport vers les zones de vente est cher. Au final, lorsque le producteur évalue ses dépenses, forcément, nous les consommateurs, nous payons les pots cassés », argumente Prisca Tchidje, consommatrice. En attendant la période des récoltes, les ménagères continuent de multiplier les astuces dans la confection de leur menu.




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