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Dossier de la Rédaction

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On parle de la protection du Bassin du Congo à Douala

La 10e réunion des membres du Partenariat pour les forêts de cet espace ouverte jeudi à Douala.

Les membres du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (Pfbc) se sont réunis à Douala afin de mesurer le chemin parcouru depuis 2002, date de son instauration. Globalement, la réunion des partenaires vise à faciliter la coordination et l’harmonisation des appuis des membres du Pfbc. L’accent est mis sur un dialogue permettant d’approfondir des thématiques pouvant faciliter la mise en œuvre harmonieuse du plan de convergence de la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac) et des Conventions internationales majeures sur les forêts et l’environnement.

D’après Raymond Mbitikon, secrétaire exécutif de la Comifac, représentant du ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme de la RDC, on peut noter des avancées significatives.

D’une part, l’amélioration de la gouvernance forestière. Celle-ci passe notamment à travers les programmes d’aménagement forestiers dans les concessions forestières, la création des aires protégées transfrontalières et le processus de certification forestière. Ainsi, l’on compte déjà plus de 4 millions d’hectares de forêts certifiées selon la Comifac. Il en est de même pour les Accords de partenariat volontaire, que le Cameroun a été l’un des premiers pays à ratifier.

D’autre part, l’on peut noter la révision des législations forestières et environnementales dans plusieurs pays, afin de prendre en compte les questions liées à l’implication des populations locales dans la gestion forestière et le partage des bénéfices issus de l’exploitation des ressources.

Néanmoins, la sous-région enregistre encore des insuffisances en matière d’expertise et de ressources forestières pour un meilleur développement de son secteur forêt. « C’est pour cela que les programmes de renforcement des capacités dans les administrations et Ong nationales sont très attendues », déclare Raymond Mbitikon. En outre, le développement d’activités minières, agro-industrielles ou forestières dans le même espace préoccupe.

Relativement épargnés pour l’instant par l’intense dégradation qui caractérise les autres grands massifs forestiers tropicaux du monde, les écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale sont confrontés à des menaces. « Le défi majeur pour nos pays reste la recherche permanente d’un équilibre entre la conservation, la lutte contre la pauvreté et le développement socioéconomique de nos pays, porteur de croissance et d’emplois », déclare Koulsoumi Alhadji épouse Boukar, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun.



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