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Dossier de la Rédaction

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Une grève désamorcée au Collège Alfred Saker de Douala

Des enseignants ont bloqué les salles de classe mardi, protestant contre l’éventuel licenciement d’un collègue.

Une atmosphère inhabituelle a régné au collège Alfred Saker hier matin. Une frénésie indescriptible s’est emparée des élèves et des enseignants. Ces derniers se sont retrouvés dans la cour de l’établissement pour protester contre la direction. Des cris, des injures et des projectiles ont fusé de tous les côtés. Un groupe d’enseignants portait des pancartes portant : « Pas de licenciement, trop c’est trop ». L’accès de certaines salles de classe a même été bloqué et les portes verrouillées par les enseignants. Les éléments de la brigade de gendarmerie venus à la rescousse ont été pris à partie par les « grévistes ».

Mais bien vite, le calme est revenu. Les forces de l’ordre ayant réussi à maîtriser et à contenir la foule. Les élèves et les enseignants ont regagné les salles de classe. Mais au dehors, une réunion de crise a tout de suite était tenue, afin d’asseoir le calme chez les uns et les autres. Le délégué des Enseignements secondaires ainsi que le sous-préfet de Douala 1er descendus sur les lieux ont demandé une trêve aux protagonistes.

Selon le principal dudit collège, c’est un groupe de 4 à 5 enseignants qui est à l’origine de cette perturbation. Ceux-ci auraient cru bon d’ameuter les gens afin d’empêcher que certains de leurs collègues soient traduits au conseil de discipline, et surtout licenciés. Pourtant, d’après le révérend Robert Kong, il n’était nullement question de licenciement. En fait, deux enseignements devaient passer ce même jour au conseil de discipline pour injures et envoi de lettres anonymes à la hiérarchie. Envoi de messages de boycott et de sabotage de l’établissement aux parents d’élèves.

Toujours aux dires du principal, le conflit remonte à quatre ans. Le personnel enseignant revendiquait alors une augmentation de salaire et d’autres primes. « Mon prédécesseur leur a concédé une augmentation de 30% sur leur salaire. Pour un début, le rémunération a été revue à la hausse à hauteur de 25%, compte tenu de la situation financière », explique le révérend Robert Kong. Il en a été ainsi depuis 2008. Mais, une vague de mécontentement agitait l’établissement de temps en temps à propos des autres 5%. Quelques « rebelles » ont entrepris de ternir la réputation de l’établissement, boycotter les cours et menacer le principal. L’un d’eux a été licencié l’année dernière. Pour les autorités, les cours doivent reprendre immédiatement. La direction du collège a été priée de surseoir à la décision du conseil de discipline.



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