Les riverains sont obligés de faire un détour pour regagner leurs domiciles.

Cela fait plusieurs semaines qu’une partie des habitants de Kotto-Logbessou, une vingtaine environ, ne savent plus où donner de la tête. La raison évoquée : ils sont privés de la servitude qui mène à leurs domiciles respectifs. Des informations à notre disposition pointent un doigt accusateur sur la mairie de Douala V et le manque d’un plan d’urbanisation dans les normes. Le même informateur fait aussi état d’un litige foncier qui prévaut dans cette zone. En effet, Des parpaings ont été élevés sur cette route secondaire par des inconnus, obligeant de ce fait les concernés à faire un détour pour regagner leurs demeures.

Afin d’éviter des remous, les riverains de Kotto-Logbessou, au lieu dit stade Maurivana, ont adressé le 03 mars dernier une correspondance au sous-préfet de l’arrondissement de Douala V. Dans ce courrier, les habitants font état de la situation observée dans leur quartier, bref des difficultés qu’ils rencontrent depuis que lesdits parpaings bloquent la servitude. Joint au téléphone, le 2ème adjoint au maire, originaire du coin et que certains résidants soupçonnent d’être la source de leurs maux, n’a pas souhaité s’exprimer sur l’affaire. Une affaire qui vient rappeler que Kotto-Logbessou n’est pas le seul quartier de Douala à rencontrer de telles difficultés.

Dans la quasi-totalité des cas, le litige foncier est à l’origine des soucis de servitude. Les acheteurs, après l’acquisition d’une parcelle, se retrouvent privés de passage, faute de plan. C’est aussi dans ces quartiers qu’on observe que les espaces aérés ne sont pas prévus. L’autre obstacle, et pas des moindres, est celui de l’accès des véhicules des sapeurs-pompiers et des ambulances. Lorsque survient un incendie, les soldats du feu éprouvent de nombreuses difficultés à accéder au foyer des flammes, d’où des maisons consumées et des dégâts matériels et même humains parfois importants. La réaction des autorités est attendue.