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Dossier de la Rédaction

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La Rue de la Joie vit à nouveau

Boîtes de nuit, snacks, bars, braiseurs de poisson et de viande sont de retour.

Il faut croire qu’on l’attendait avec impatience. Mercredi dernier, Bernard Okalia Bilaï, préfet du Wouri, autorisait la réouverture de la Rue de la Joie. Aussitôt, ça a été la ruée. Constat fait ce samedi. On est aux environs de minuit et déjà snacks, bars et boites de nuit sont pleins à craquer. Comme pour rattraper le temps perdu. Il est difficile de circuler, deux files de voitures obstruent la chaussée. Pour passer, il faut avoir du métier et de l’adresse au volant. Du côté des enseignes de joie, éclairés par des néons de toutes les couleurs, de nombreuses bouteilles d’alcool vides ou à moitié entamées trainent sur les tables, au milieu de clients heureux et grisés par les retrouvailles.

Les clients ne sont pas les seuls à se frotter les mains. Les petits vendeurs de « Mbita Kola », de citron et d’aphrodisiaques zigzaguent entre les sièges des bars. Les braiseurs de viande, de poisson ont redoublé d’ardeur. Au four et au moulin, ils veulent absolument rattraper les recettes perdues. La bonne odeur des condiments chatouille les narines. A l’entrée d’une discothèque, on note la présence de videurs aux muscles saillants et aux mines plus patibulaires que jamais. La période de chômage technique est bel et bien terminée. Les jeux de lumière aussi sont de retour, comme pour dire aux fêtards et aux noctambules que le mouvement peut se faire en toute tranquillité.

Si d’aucuns voient d’un mauvais œil la décision du préfet de rouvrir ce haut lieu d’ambiance,

le considérant comme un haut lieu de dépravation des mœurs, les autres sont plutôt heureux, le coin étant devenu très morose depuis quelque temps. C’est le cas d’Ebelle, un habitant du coin, qui précise que depuis deux jours, il reconnait son quartier : « Ça grouille de monde, le vrombissement des moteurs résonne jusque tard dans la nuit, ce qui n’était pas le cas depuis plusieurs semaines ». La Rue de la joie avait été momentanément fermée par les autorités de la ville à la suite des émeutes qui avaient secoué cette partie de Deido, après l’assassinat d’un fils du coin. Les moments de douleurs passés, la vie reprend son cours. Les seuls manquant à l’appel sont les conducteurs de motos qui n’y ont toujours accès.



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