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Dossier de la Rédaction

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Obligation de résultats

Au-delà des incidences sur les personnalités concernées, les changements de dirigeants intervenus à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, au Crédit foncier par décret présidentiel et à la Société immobilière du Cameroun (SIC) à l’issue d’un conseil d’administration prennent du relief dans le contexte actuel. D’un côté, il est loisible d’observer que « l’affaire du bébé volé », de même que le scandale de la dissémination dans la nature de déchets médicaux ont eu pour théâtre d’opération l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique. De l’autre côté, la multiplication des descentes sur le terrain du ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Jean Claude Mbwentchou, a permis de mettre en lumière les lenteurs et les obstacles entravant la mise en œuvre adéquate de la politique de l’habitat social. La plus récente visite inopinée du Minhdu au camp SIC d’Olembe, à Yaoundé, vendredi dernier, lui a certes donné l’occasion de constater des avancées notables. Les 120 appartements-témoins sont prêts à 90%. « Le rythme du travail a pratiquement doublé » après un mois, dit-il. Néanmoins, la tâche demeure immense. Car, relève le Minhdu, le vaste chantier gouvernemental de 10.000 logements et 50.000 parcelles est une grande préoccupation au sens des Grandes Réalisations.

Dans son discours de prestation de serment devant l’Assemblée nationale le 3 novembre 2011, le président Paul Biya a annoncé la réactivation de ce programme de construction de 10.000 logements sociaux, en concertation avec le secteur privé et les autres partenaires nationaux et internationaux. « L’habitat demeure la priorité de notre action », a-t-il souligné. L’objectif est donc sans équivoque et bien connu. Il est l’une des priorités de la feuille de route du ministère de l’Habitat et du Développement urbain. Un communiqué signé du secrétaire général de la présidence de la République le 7 mars dernier rappelle, à dessein, que le président de la République attend une stricte et diligente application des mesures inscrites dans la feuille de route (de chaque ministère) dont l’évaluation, à mi-parcours, est prévue pour le mois d’août 2012.

Le Crédit foncier et la SIC sont, entre autres, des instruments de l’exécution de cet engagement présidentiel dans le domaine de l’habitat social. Chacun de ces instruments a des missions spécifiques. Il n’est cependant un secret pour personne que les objectifs sont loin du compte sur le terrain. Le gap du logement social particulièrement en milieu urbain est immense. Obtenir un crédit pour construire une maison d’habitation ou accéder à un logement SIC constitue une gageure pour le commun des Camerounais depuis des décennies.

La multiplication des logements sociaux et la facilitation de l’accès à l’habitat social, faut-il le rappeler, font partie des engagements forts du président de la République en vue de l’amélioration des conditions de vie des Camerounais. Le Minhdu a bien compris ce que le président attend de lui, sous forme d’insistance: « Monsieur le ministre, des logements sociaux, des logements sociaux ». Aussi instruit-il qu’il faut que les logements sociaux sortent de terre et que ce soit visible et peut-on ajouter, accessibles au commun des Camerounais. Sans perdre du temps ni biaiser. Les nouveaux dirigeants sont donc au pied du mur comme des maçons. Avec le leitmotiv désormais en vigueur : l’obligation de résultats conformes aux missions.

 

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