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Dossier de la Rédaction

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Ciment : la marque locale fait recette

D’après les vendeurs, Cimencam est le produit le plus demandé par les consommateurs.

Pour couler la dalle de sa maison, André K. a dépensé 700 000 F uniquement pour l’achat du ciment. Jusqu’ici, il en a déjà utilisé une grande quantité. Mais il sait qu’il devra en racheter avant le dernier coup de truelle. Pareil pour Serge qui vient de terminer la fondation de sa maison : « Il était prévu que j’utilise entre 70 et 80 sacs de ciment d’après le devis de l’architecte mais, je me suis retrouvé à 120 sacs de ciment », confie-t-il. De plus en plus, dans les villes et les quartiers, les constructions se multiplient. Aucune difficulté chez les constructeurs pour s’approvisionner puisque sur le marché, le produit est disponible et se vend au prix homologué de 4960 F en ce qui concerne le ciment local. Les prix du ciment importé quant à eux, varient entre 4 500 et 4900 F.

Quand il faut se référer au choix, les vendeurs sont presque tous unanimes : c’est le ciment local qui est sollicité. « Au niveau des ventes, c’est Cimencam que je vends le plus. Par semaine, je peux vendre 3 semi-remorques de ciment (équivalent de 660 sacs de ciment par semi-remorque) alors que pour le ciment importé, c’est à peine si j’arrive à écouler une semi-remorque par semaine », explique Jean Rostand Ngoula, agent commercial à la quincaillerie La Paix, au marché Mokolo à Yaoundé. D’après lui, cet écart se justifie par le fait que le ciment importé est réservé à des travaux précis en construction, notamment le crépissage et la fabrication de parpaings. « Quand certains l’utilisent pour monter les murs, c’est généralement parce qu’il est moins cher », conclut le vendeur chez qui les ventes connaissent une certaine amélioration. Entre janvier lorsqu’il vendait une semi-remorque de ciment par semaine et maintenant qu’il en écoule trois sur la même période, il y a de quoi se réjouir. « Et ça va se poursuivre jusqu’en mai prochain », renchérit M. Ngoula.

A T.S Sarl, une autre quincaillerie, on ne vend pratiquement pas de ciment importé. « Nous préférons vendre la marque qui est la plus sollicitée et pour le moment, c’est la production locale. C’est quand il n’y en a pas que nos clients font appel au ciment importé », déclare Elie Tamo, responsable de la quincaillerie. « Le temps de séchage du ciment importé est plus long », explique ce quincaillier qui déclare plutôt des baisses de ventes. « Avant, je vendais 2 000 sacs de ciment par mois mais aujourd’hui, les ventes mensuelles se chiffrent à 700 sacs », affirme-t-il. Ailleurs, pour contourner cette situation, on procède à une petite réduction sur le prix pour vite écouler le stock de ciment de peur qu’il durcisse.

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