Au programme notamment, la prise charge des blessés sur un champ de bataille.
Pendant deux semaines, des instructeurs de l’Us Navy (la marine des Etats-Unis) vont former 50 personnels sanitaires de la deuxième région militaire interarmées dans plusieurs domaines. Au premier plan, la gestion des catastrophes, les nouvelles techniques pour prendre soin des patients en cas d’accident, sur un champ de bataille et aussi la formation des formateurs camerounais pour des structures qui en éprouveront le besoin.
Le général de division commandant la deuxième région militaire, Saly Mohamadou, a qualifié ce deuxième stage ouvert hier de primordial. Il démontre selon lui, la vitalité de la coopération historique entre le Cameroun et les Etats-Unis. Le général de division a profité de cette occasion pour remercier les Etats-Unis et le ministre de la défense Edgard Alain Mebe Ngo’o, pour le choix de la région qu’il dirige. Le colonel Emile Abeng Mbozo’o, médecin chef de l’hôpital militaire de Douala, point focal de ce séminaire, est revenu sur les bienfaits de cette coopération « Africa Partnership ». En deux ans, 2 médecins militaires ont bénéficié d’une formation offerte par les Etats-Unis, un séminaire sur le label qualité en laboratoire a eu lieu en 2008 ainsi qu’une formation en maintenance médicale, la réalisation des passerelles à l’hôpital militaire avec la collaboration des personnels du génie-militaire américain.
Toujours sur le plan de la santé, une mission conjointe s’est rendue dans l’île de Jabane pour apporter des soins et des médicaments à la population. Près de 3000 malades ont recouvré la santé grâce à cette mission.
Dans son allocution, le chef de la délégation américaine le capitaine, Michael Sokolowski, a demandé aux personnels sanitaires de poser toutes les questions possibles, d’être confiant, leur assurant que tout se passerait pour le mieux. L’hôpital militaire de Douala, ouvert en juillet 2001, est une formation sanitaire de plus en plus sollicitée par les civils, les militaires et leurs familles. Etendu sur 8000m2 et d’une capacité de 125 lits, cet hôpital a enregistré, en 2011, 15000 consultations contre 700 en 2009, 244 interventions chirurgicales, 471 accouchements, 3594 examens en laboratoire, 817 cas de Vih/Sida. En moyenne, 70% de civils contre 30% de patients militaires sont consultés. Il faut noter que cette formation sanitaire est dotée d’un matériel de dernière technologie. Le délégué régional de la Santé dans le Littoral, le Dr André Arsène Bita Fouda, était également présent.
