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Dossier de la Rédaction

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111 tracteurs prêts à Ebolowa

Les engins ont été rétrocédés au Minader mardi à Ebolowa par le ministre de l’Economie.

Le tam-tam du vieux Daniel Evezo’o a résonné sur la place qui accueillait l’an dernier le comice agropastoral d’Ebolowa. « C’est pour dire à tous de venir participer à cette œuvre », a expliqué cet habitant d’Akak hier en mi-journée. Dans son dos, des dizaines de machines agricoles, dont une centaine de tracteurs, que le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi, a remis à son homologue de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye. Lequel a invité, séance tenante, des élèves agriculteurs à enfourcher deux machines, augmentant ainsi la joie déjà débordante des potentiels bénéficiaires de la remise. Le reste, a appris CT de source officielle, sera distribué durant le lancement de la campagne agricole prévu dans deux semaines.

En recevant les tracteurs, le Minader en a réclamé davantage en tournant son regard vers le Minepat. « Il nous faut des routes agricoles pour remplacer les pistes agricoles », a plaidé Essimi Menye. De fait, l’un et l’autre membres du gouvernement pensaient à l’ambition de réaliser, avec succès, la transition vers une agriculture de seconde génération. « Cette agriculture va consacrer notre autosuffisance alimentaire et offrir des emplois aux jeunes », a déclaré Emmanuel Nganou Djoumessi. Il s’agit d’effectuer un « saut qualitatif » grâce à la mécanisation et aux semences améliorées notamment, soulignera encore le ministre Nganou Djoumessi.

Au-delà, la cérémonie qui se déroulait à Ngalane, dans la banlieue d’Ebolowa, a également magnifié la coopération entre l’Inde et le Cameroun. Une relation bilatérale dont la « qualité et l’excellence » ont été soulignées par le Minepat. A sa suite, Essimi Menye a renouvelé les remerciements du gouvernement camerounais aux partenaires indiens que le consul général honoraire de l’Inde, venu de Douala, s’est chargé de transmettre.

Le consul Ravi Kumar, saluant l’assemblée d’un « Mbolo » et de quelques mots en bulu, a justifié la collaboration entre les deux pays. A l’indépendance indienne en 1947, rappellera-t-il, ce pays n’était pas capable de nourrir toute sa population. « Aujourd’hui, nous sommes trois fois plus nombreux, 1,2 milliard, mais nous sommes autosuffisants et nous exportons. Avec une terre bénie comme la vôtre, vous pouvez faire autant, sinon mieux avec votre maïs si tendre pour faire le sanga (bouillon de légumes)», a dit M. Kumar.

En attendant de parvenir à l’étape espérée, le Minepat a demandé aux agriculteurs présents de faire bon usage des tracteurs. « Message reçu cinq sur cinq, dès lors que je suis demandeuse de services et de formation », répond Michèle Ango, cultivatrice de manioc. Un produit de la terre pour lequel l’Inde est prête à investir 22 milliards de F et favoriser l’éclosion d’une filière agro-industrielle.

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