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Dossier de la Rédaction

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Plus de 164 entreprises opérant dans l'illégalité mises à l'index

Un communiqué du Minefop invite les organismes privés à se conformer aux règles.

Deux faits sont reprochés aux promoteurs des entreprises de travail temporaire et des offices privés de placement par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) : la non production des données sur les travailleurs insérés et le non renouvellement de l’agrément. Les effectifs des travailleurs mis à disposition par les entreprises de travail temporaire en 2011 affichent environ 36 000 travailleurs. Soit ¾ des travailleurs concernés. Il s’agit des services des transports et du commerce, notamment dans les domaines portuaires, les banques et assurances, les télécommunications et l’hôtellerie. Le secteur secondaire quant à lui occupe ¼ des actifs concernés et se retrouve dans les industries de transformation.

Le secteur primaire est presque négligeable selon les données obtenues au Minefof. « Il y a des chefs d’entreprises malhonnêtes qui simulent des maladies ou brandissent d’autres raisons pour ne pas recevoir nos équipes de recensement sur le terrain. Nous savons pertinemment que des sociétés utilisent des travailleurs occasionnels et saisonniers dont on ne maîtrise pas les chiffres exacts », a déclaré David Payang, sous-directeur de l’insertion et des agréments à la direction de la régulation de la main d’œuvre au Minefop. « Beaucoup de sociétés évoluent en marge de la réglementation en vigueur parce qu’ils estiment ne pas devoir rendre compte au ministère. Pourtant l’une des priorités des instructions du chef de l’Etat est de créer 60 000 nouveaux emplois en 2012. C’est pour mener à bien cette feuille de route que le ministre Zacharie Perevet a initié cette phase d’assainissement », poursuit-il

En effet, le Minefop a initié les opérations de contrôle au sein des entreprises et offices de placement recensés afin de s’assurer que les droits des travailleurs sont respectés. Il s’agit aussi de s’assurer que l’employeur a établi des contrats qui le dédouane en cas de litige. Trois mois, c’est la mise en demeure accordée à ces entreprises pour être en règle. Si rien n’est fait au bout de ce délai, ces structures verront leurs activités suspendues et leur agrément retiré. « Nous les sensibilisons à sortir de la clandestinité. Une concurrence déloyale ne profite à personne. Tout le monde doit déclarer ses travailleurs », conclut David Payang. Cette conformité va permettre de mettre sur pied un fichier actualisé des entreprises de travail temporaire et office de placement privé, entre autres.

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