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Dossier de la Rédaction

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Le gouvernement s’entoure de conseillers pour le dossier Fer de Mbalam

Des consultants financier, minier, juridique et ferroviaire en cours de recrutement.

Le Cameroun est en voie de devenir l’un des dix principaux exportateurs de minerai de fer au monde à travers l’exploitation du gisement de fer de Mbalam, projet porté par la société Cam Iron SA. Les travaux de forage commencés en 2007 ont permis de déterminer des ressources évaluées à plus de 500 millions de tonnes d’hématite de haute qualité. Mais aussi de découvrir plus de 2,3 milliards de tonnes d’itabirite hématite. C’est fort de ces quantités de minerai que Cam Iron s’emploie à mener, avec une grande détermination, ce projet d’envergure.

De source bien informée, l’étude de faisabilité définitive axée sur les ressources pouvant garantir une production annuelle de 35 millions de tonnes de minerai riche par an est achevée de l’an dernier et a conclu que le projet est techniquement et économiquement viable. Mais, si la phase d’exploration est terminée, la délivrance du permis d’exploitation doit être précédée par la signature d’une convention minière entre le gouvernement camerounais et Cam Iron.

Aujourd’hui, le projet est suivi de près par un Comité interministériel de pilotage mis récemment en place dans les services du Premier ministre. Dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant avec le promoteur, le gouvernement est en train de s’entourer de plusieurs conseillers pour mieux défendre ses intérêts. On apprend ainsi de bonne source que le contrat du consultant financier arrivé à terme va être réactualisé. Quant au groupe sud-africain censé conseiller le gouvernement sur les aspects relatifs à la mine et aux chemins de fer, son contrat devrait être signé bientôt. Enfin, le contrat du conseil juridique est quant à lui en cours de préparation.

Au ministère chargé des mines, les chiffres actuels indiquant la taille du gisement sont pris avec précaution car, affirme-t-on, c’est le conseiller chargé de la mine qui va aider le Cameroun à avoir des informations précises sur la réserve. Une fois celle-ci déterminée avec exactitude, le conseiller financier pourra alors donner des indications sur les coûts. A ce propos, le 21 février dernier, lors d’une audience au cabinet du ministre Emmanuel Bonde, la partie australienne conduite par George Jones, chairman de Sundance Ressources Limited, actionnaire majoritaire de Cam Iron, avait fait savoir qu’une meilleure rentabilité de ce projet transfrontalier passerait par la fusion des minerais de fer de Nabeba du côté du Congo et de Mbalam au Cameroun. Il appartiendra au conseiller du gouvernement de le prouver. L’autre enjeu du projet est lié aux infrastructures. En effet, il est évident que pour exporter le minerais de fer (produit pondéreux) vers les marchés internationaux, il va falloir construire une longue ligne de chemin de fer du site de Mbalam jusqu’au port en eau profonde de Kribi où un terminal minéralier va également être mis en place. Là aussi, le conseiller du gouvernement doit l’aider à prendre en temps opportun la meilleure décision sur le tracé, le choix ou non du mode BOT (Build, Operate and Transfer) et les délais de transfert de l’infrastructure.

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