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Dossier de la Rédaction

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Le gouvernement calme les esprits au Poste frontière de Ngueli

La sérénité se lisait sur les visages des participants à la réunion tenue entre autorités administratives et populations de la ville de Kousseri. 

 C’est que Joseph Beti Assomo, gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, a rassuré les populations installées sur le site de construction du poste frontière de Ngueli quant à la prise en compte de leurs revendications et prétentions.

Le site sur lequel ce projet de la CEMAC sera réalisé est, en effet, l’objet de tensions entre les populations autochtones et les pouvoirs publics, depuis quelque temps. Le terrain de plus de 50 ha avait été cédé à l’époque à la SEMRY pour l’extension de ses activités dans le département du Logone et Chari. À cause de la crise économique ayant plombé les activités de l’entreprise, le site est resté inexploité. Et voilà que les populations autochtones se sont mises à s’installer sur une partie du domaine. Entre temps, dans le cadre de la facilitation des transports dans la zone CEMAC, un poste unique de contrôle juxtaposé a été créé entre le Cameroun et le Tchad au lieu dit Ngueli, en territoire camerounais, sur le corridor Douala-Ndjamena. Le Cameroun s’est engagé à céder une partie des terres de la SEMRY pour la construction de ce poste. Mais les occupants du site font de la résistance. Alors que les pouvoirs publics camerounais ont déclaré en 2009 la zone d’utilité publique.

Courant octobre 2011, à la veille de l’élection présidentielle, le gouvernement via le gouverneur de l’Extrême-Nord est saisi d’un « mémorandum » adressé par certains représentants de la communauté kotoko de Kousseri. Face à ce qui apparaissait déjà comme une incompréhension entre les pouvoirs publics et les populations locales, Joseph Beti Assomo a fait le déplacement de Kousseri pour rencontrer les populations concernées. Le gouverneur a demandé aux uns et aux autres de permettre le démarrage de ce projet communautaire qui est un engagement du Cameroun dans le cadre de l’amélioration et de la facilitation du transport des personnes et des biens dans la zone CEMAC. Une commission devra identifier et expertiser les mises en valeur et identifier leurs auteurs pour des compensations et indemnisations éventuelles. Ce travail, précise-t-il, doit se faire en toute transparence. Entre temps, a-t-il ajouté : « aucune transaction n’est permise sur le domaine ».

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