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Dossier de la Rédaction

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L’Enam évalue ses troupes

419 élèves en stage au génie militaire de Douala ont reçu vendredi la visite de leur hiérarchie.

Patrice Tsele Nomo, directeur des Affaires générales de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (Enam), s’est lui-même exercé au tir ce 16 mars. C’était lors de sa visite d’évaluation de mi-stage en préparation militaire supérieure (Pms) des 419 nouveaux admis de l’institution. Présents au génie militaire de Douala depuis le 16 février dernier, les élèves sont formés pendant six semaines à une dizaine d’exercices destinés à aiguiser leurs sens, aguerrir leur corps et leur esprit, et surtout, à leur inculquer la discipline. C’est dans ce sens que le Dag déclare : « L’Enam a pour charge de former les fonctionnaires de haut niveau et l’une des valeurs sur lesquelles nous tablons, c’est la discipline. Et cette discipline là, c’est à travers la formation militaire que nous l’avons. Pour mieux commander, il faut savoir obéir et c’est dans l’armée qu’on acquiert cette faculté ».

Et c’est au champ de tir à Ngodi Bakoko que Patrice Tsele Nomo, accompagné par le lieutenant-colonel Jean-Claude Mpay, commandant du bataillon d’instruction Pms Enam 2012, a pu apprécier le chemin parcouru par les élèves. Ces jeunes ont ainsi présenté leurs acquis dans divers ateliers. Des étapes par lesquelles il fallait prouver sa capacité à survivre et à s’en sortir en milieu hostile, en situation de stress et de fatigue extrême, et même à l’aveugle. Entre autres, la marche commando, une épreuve de course de 8km avec une charge de 12kg sur le dos ; l’armement, démontage et remontage des armes, les yeux bandés dans certains cas ; l’instruction sur le tir, en théorique et pratique ; la topographie pour l’emploi rationnel des cartes, la détermination de sa position propre et de celle de l’ennemi. Autres exercices, le combat corps-à-corps, l’hygiène et secourisme, le parcours du combattant…

Même si certains élèves ont du mal à suivre le rythme, beaucoup reconnaissent le bienfondé de cette préparation. Propos de Christiane Song Aye : « C’est vrai que ce n’était pas facile au départ, être loin de sa famille comme ça, mais ça se passe plutôt bien depuis le début. On ne nous met plus trop de pression. Et après deux semaines, nous avons appris beaucoup de choses qui vont nous aider dans notre vie future ». L’apprentissage se poursuit jusqu’au 31 mars, date de la sortie officielle de la promotion.



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