L’association Chasoh qui s’en occupe, vient de dérouler son programme d’activités.

Un point de presse s’est tenu il y a peu à Douala. Organisé par la présidente de l’association Charité-Sociale-Humanité (Chasoh), il a permis de présenter les objectifs et les résultats attendus dans le cadre d’un projet, « Le projet d’éducation et de sensibilisation des enfants en conflit avec loi sur les droits de l’Homme, spécifiquement les droits judiciaires, à travers les causeries et l’initiation à l’art plastique ». Ledit programme est axé sur la prise en charge des enfants mineurs pendant et après la prison. Il est aussi question de les soutenir à travers l’alphabétisation fonctionnelle qui se décline sous deux formes : le suivi scolaire et la formation en informatique, l’appui pour soins de santé, des dons pour les besoins primaires.

L’autre volet, non moins important, c’est la réinsertion socioprofessionnelle de ces mineurs détenus et sortis des prisons, la réinsertion familiale des enfants incarcérés en rupture avec leurs familles, l’installation socioéconomique des mineurs déjà formés après incarcération…

Selon Tapia Magne, présidente de Chasoh, de nombreuses actions similaires ont déjà été menées par l’association les années précédentes. En l’occurrence l’encadrement permanent de près de 300 mineurs entre 2009 et 2011. Ces derniers ont reçu des dons, l’assistance judiciaire, la prise en charge psychologique, la médiation familiale, la réinsertion socioprofessionnelle, l’alphabétisation fonctionnelle et autres.

Les activités futures de Chasoh visent à augmenter le nombre des bénéficiaires, créer et rendre fonctionnel un centre artisanal, créer et rendre fonctionnel un centre de formation en technologies de l’information de la communication, ainsi qu’un centre d’apprentissage en électricité.