La Communauté urbaine organise des ventes aux enchères des animaux en divagation.

Depuis quelques jours, les artères de la ville de Garoua sont libérées des animaux en errance. Une initiative à mettre à l’actif du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Garoua, Ahmadou Elhadj Bouba. Ce dernier vient de lancer une opération de retrait des animaux domestiques qui encombrent la voie publique. La campagne a débuté le 24 janvier dernier sur toute l’étendue du centre urbain de Garoua. Les premiers fruits de cette opération font état de 177 animaux saisis et mis en fourrière.

A la suite des différents communiqués radios invitant les propriétaires des animaux saisis et parqués à la fourrière municipale de Garoua, à venir récupérer leur bétail, 148 ont été restitués à leurs propriétaires contre payement d’amendes, conformément à la réglementation en vigueur. Et samedi dernier, la Communauté urbaine a procédé à l’ouverture de ventes aux enchères des animaux restants en fourrière. En présence d’un huissier de justice commissaire priseur, 13 animaux ont ainsi été cédés, avec une mise à prix de départ par individu fixée à 5000F. Jusqu’à hier en début d’après-midi, la fourrière municipale de Garoua, sise à Djamboutou, gardait encore six bêtes.

Selon le secrétaire général de la Communauté urbaine, Adamou Babagaroua, cette opération se poursuivra jusqu’à l’éradication complète du phénomène dans le centre urbain. Une action, explique-t-il, qui rentre dans le cadre de l’assainissement de la ville. En effet, engagée depuis quelque temps dans une démarche d’embellissement de la ville de Garoua, la Communauté urbaine s’est trouvée confrontée au problème de ces animaux errants qui détruisaient au fur et à mesure les espaces verts aménagés. De plus, leur présence sur la voie publique devenait encombrante pour la circulation, à tel point que les automobilistes avaient commencé à crier leur ras-le-bol.