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Dossier de la Rédaction

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Les chefs d’établissements sensibilisent contre les violences sexuelles

Des causeries éducatives sont régulièrement organisées pour éviter les abus.

Ce sont les cas de violences sexuelles répertoriés dans certains établissements de la place qui ont attiré leur attention. Des cas de viols de mineurs, d’attouchements abusifs orchestrés dans les écoles ou en famille. Des incidents dont les effets secondaires, généralement alarmants, peuvent éliminer toute forme de plaisir sexuel à l’âge adulte. Avant que leurs établissements ne soient le théâtre de ce genre d’évènements, que leurs élèves ne soient les prochaines victimes, certains encadreurs ont opté pour la sensibilisation, l’éducation à la prévention des abus sexuels faits aux mineurs en milieu scolaire et dans la communauté. Question de fournir à ces êtres impuissants quelques petites astuces pour dévoiler « l’affaire », avant qu’un bourreau ne s’en prenne concrètement à eux.

Du primaire au collège, chacun a son approche. Minkoulou Atangana, directeur de l’Ecole publique centre administratif groupe I A à Yaoundé lui est très clair. Devant les élèves des classes de CE1 et CE2, durant la leçon de science à l’éducation et à l’environnement, les enseignants ne portent pas de gants pour parler de sexualité. « Ce sont des enfants dont le corps est développé plus que leur âge. D’autres sont même déjà sexuellement actifs. Donc, il ne faut pas avoir peur de prononcer certains mots », indique-t-il. Il affirme d’ailleurs avoir cette obligation parce qu’ils ont remarqué que les parents n’en parlaient pratiquement pas. En leur apprenant à connaître leur corps et surtout leurs parties génitales, les maîtres leur disent clairement ce qu’il faut et ce qu’il ne faut jamais admettre. « Vos parties génitales vous appartiennent. Personne d’autre en dehors de vous ne doit les toucher. Même si cette dernière vous dit que c’est juste pour regarder, éloignez-vous et dénoncez-la», explique notre source, qui reconnait ainsi, comme plusieurs que le véritable dilemme avec ces violences sexuelles est le manque de communication entre les parents et leurs progénitures.

C’est dans cette optique que le Collège privé Mongo Beti a mis en place une cellule d’écoute ajoutée aux causeries éducatives régulièrement organisées dans l’établissement avec des Ong. Lorsqu’un écart de comportement est remarqué chez un élève, le concerné et ses parents sont convoqués et reçus individuellement au sein du collège, afin que l’administration sache exactement de quoi il retourne. Et surtout qui sont les principaux fautifs. Et depuis la création de cette cellule d’écoute, les résultats semblent probants.


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