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Dossier de la Rédaction

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Le Tour des chantiers

A travers le pays, le trajet du récent Tour cycliste du Cameroun a permis à notre reporter de constater des frémissements sur la route des "grandes réalisations".

Fibre optique : le grand Nord bientôt connecté

L’image retient l’attention de tous les voyageurs circulant sur l’axe Maroua-Garoua. De jeunes gens creusent le sol à longueur de journée. Des engins les précèdent dans leur travail. Au moment de notre passage, ils ouvraient la voie qui transportera la fibre optique, juste après la carrière de Bidzar (Mayo Louti). Sur un itinéraire de près de 50 Km, des ouvriers ont été dispatchés. Un premier tracé avait été effectué avant qu’il ne soit jugé non conforme à cause de sa proximité d’avec la route principale, expliquent les ouvriers. Le sous-traitant qui utilise la main d’œuvre locale a été contraint de reprendre les travaux qui se déroulent quasiment sans anicroche. Les travaux déboucheront jusqu’à N’Djamena au Tchad. Une fois ces travaux exécutés, les entreprises habilitées procèderont ensuite à la pose de la fibre optique, conducteur de lumière qui offre un débit d’informations nettement supérieur à celui des câbles. Avec cette installation, la télévision, le téléphone, la radio, Internet, seront mieux captés dans cette partie du pays.

Axe Yaoundé-Bafoussam : travaux effectifs

Moins d’un mois après l’annonce par le ministre des Travaux publics, Patrice Amba Salla, de la réhabilitation en procédure d’urgence de certains axes routiers du pays, la situation a nettement évolué sur l’axe Yaoundé-Bafoussam. Fortement dégradée, cette route est en train de recevoir une cure de jouvence générale. Entre Makénéné, département du Mbam et Inoubou et Tonga dans le Ndé, la société adjudicatrice du marché, a positionné ses hommes et son matériel. Des nids de poule ont déjà été comblés dans une partie du tronçon entre Tonga et Bangangté. Les véhicules circulent aisément. Dans les prochains jours, les travaux atteindront Bafia et Ebebda plus tard dans le département de la Lékié. Les nids de poule seront bientôt un triste souvenir pour les habitués de cet axe qui supporte un important trafic.

Douala-Buea : aux petits soins

« Attention, déviation ». Sur les plaques signalétiques, nombreuses sur cet axe, sont placardés ce message. Dès la traversée du pont sur le Moungo, il n’est pas facile, en ce moment, de circuler sur l’axe Douala-Buéa. La raison ? Les automobilistes doivent emprunter de multiples voies de contournement. Cette gymnastique est imposée par la réhabilitation des ouvrages d’art, des ponts notamment, sur cet axe stratégique qui relie Douala et Buéa, deux pôles importants de l’activité économique du pays. Dans quelques semaines, la Cameroon Development Corporation (CDC), la Socapalm, quelques agro-industries installées dans cette région, écouleront leurs produits au port de Douala. Les camions citernes iront se ravitailler aisément dans les cuves de la Sonara à Limbé.

Le nouveau Bafoussam se dessine

Celui qui n’a pas mis les pieds dans cette ville l’année dernière ne reconnaîtra plus le chef-lieu de la région de l’Ouest. Bafoussam se métamorphose. Elle était devenue l’objet de moqueries dans certaines villes de l’Ouest, plus propres. Bafoussam retrouve son éclat d’antan. Ce n’est pas un hasard si la cité a gagné en 2011 le prix de « ville la plus propre de la région de l’Ouest ». Ce n’est point une usurpation. La voirie est en train d’être construite. Les routes sont agrandies. Ce reprofilage de la voirie donne un visage plus plaisant à Bafoussam qui rattrape ses années de retard sur le plan de l’urbanisme. Cerise sur le gâteau : les feux de signalisation ont recommencé à fonctionner. Le nouveau visage de la ville se dessine. Bientôt « Baf » va redéployer ses charmes en même temps qu’elle retrouvera sa splendeur d’antan. Mais il faudra que l’entretien et la maintenance suivent…

Ngaoundéré : une gare new-look en gestation

La gare de Ngaoundéré, terminus du « Transcamerounais », constitue le poumon de l’activité économique de cette ville. Normal qu’elle soit un endroit stratégique. Outre les trois régions septentrionales, ce port sec contribue au désenclavement du Tchad et de la RCA. Engagée dans un programme de restructuration de son outil de travail, la Camrail a lancé les travaux de réhabilitation de la gare. A l’esplanade, les « tourne-dos » ont été remplacés par des boutiques modernes. Le visage de ce site a radicalement changé, comme celui de l’aérogare. Outre les structures étatiques, des personnes morales -comme la Camrail- ou physiques portées par une certaine ambition, donnent corps au concept des « Grandes Réalisations ».

Yaoundé : dans le bain

C’est au centre-ville de Yaoundé qu’il faut prendre la mesure des travaux engagés dans la capitale. Deux projets sont exécutés dans le périmètre de la Poste centrale. Le premier concerne la construction de l’immeuble siège de la Caisse autonome d’amortissement. Le deuxième est relatif à la réhabilitation de l’immeuble ministériel n°1, communément appelé « immeuble de la mort ». Le visage de cet édifice qui tutoie le ciel se dessine. C’est la CNPS qui a redonné des espoirs de vie à cet immeuble devenu un objet de curiosité au cœur de la capitale. Outre ces deux chantiers, on peut également capter les images du drainage du Mfoundi ou encore les travaux de construction des bâtiments annexes de la Communauté urbaine de Yaoundé.


Kribi : la centrale à gaz arrive

La question est sur les lèvres des voyageurs circulant entre Edéa et Kribi. A la vue des techniciens perchés sur les pylônes, certaines personnes ne retiennent pas leurs émotions. A côté de la traditionnelle ligne haute attention cohabite désormais un autre réseau de transport d’énergie électrique. Explications recueillies sur le terrain : c’est ce réseau qui transportera l’énergie de la centrale à gaz de Kribi à Edéa. Les dégagements sont effectués sur cet itinéraire soit à la main soit par des engins. Les travaux qui piétinaient jusque-là ont repris de plus belle. La nouvelle direction du projet imprime un nouveau rythme. Les moteurs stockés au stade du Cenajes de Kribi sont en train d’être convoyés à Mpolongwe, site du projet.


Port en eau profonde : les choses sérieuses

Premier cliché capté. Un conducteur d’engin essaye de donner une forme à la voie d’accès d’une longueur de 30 km environ. Cette route relie Kribi à Boro, site du port en eau profonde. Le conducteur chinois travaille sous la supervision d’un ingénieur lui aussi chinois. Il coordonne la manœuvre. Sur le deuxième engin, un chauffeur camerounais suit le rythme. Il est 14h. Le soleil est au zénith. Deuxième image. Elle est saisie sur le site proprement dit : une grue s’active. Des cars de marque Hiace remplis d’ouvriers font un ballet. Des éléments du BIR quadrillent toutes les issues menant au front de mer. Sur la façade maritime, sur une longueur de cinq kilomètres environ, sont stockés du matériel dans les conteneurs. Les terrassements se poursuivent. Zone de haute sécurité en pleine forêt équatoriale, Boro sera bientôt le cœur du Cameroun, avec l’avènement de ce port. Le coup d’envoi des travaux avait été donné le 8 octobre dernier par le chef de l’Etat lui-même. Kribi peut être considérée comme la ville-témoin de ce « Cameroun en chantier ».



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