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Dossier de la Rédaction

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8 Mars 2012 en Prolongations à Meyomessala

La Journée internationale de la femme a été célébrée avec faste, mercredi, dans cette localité du Sud.

C’est sous la houlette du ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, représentante personnelle de la première dame, Mme Chantal Biya, que les femmes de la région du Sud se sont mobilisées. De la Vallée du Ntem au Dja-et-Lobo, en passant par la Mvila et l’Océan, les femmes rurales et urbaines ont abandonné, l’espace d’un jour, leurs activités quotidiennes pour marquer la journée annuelle à elles dédiée. Jeunes, moins jeunes, épouses, filles-mères, veuves, fonctionnaires, cultivatrices, artisanes, commerçantes… ont donc investi la place des fêtes de Meyomessala dès les premières heures du jour. Il s’agissait pour chacune de trouver le meilleur emplacement pour ne pas perdre une minute du déroulement des manifestations.

Celles-ci commencent effectivement à 12h15mn avec l’arrivée de la représentante personnelle de Mme Chantal Biya, accueillie par les corps constitués, dont le gouverneur de la région du Sud, Jules Marcellin Ndjaga. Après la partie protocolaire traditionnelle consacrée à la remise du bouquet de fleurs, installation à la tribune et exécution de l’hymne national, le public a eu droit à la diffusion du message de la directrice exécutive d’Onu-Femmes, Michèle Bachelet.

Du propos lu par la représentante de l’institution onusienne au Cameroun, l’on a appris que depuis la célébration de la première Journée internationale de la femme, des transformations importantes ont été réalisées au niveau des droits juridiques des femmes, sur le plan de l’éducation et de leur participation à la vie publique. « Dans toutes les régions, davantage de femmes occupent des postes de responsabilités au niveau politique et dans le monde des affaires, davantage de filles vont à l’école, et davantage de femmes survivent aux accouchements et ont la possibilité de planifier leur famille. Pourtant, si d’extraordinaires progrès ont été réalisés, aucun pays ne peut prétendre avoir entièrement éliminé la discrimination fondée sur le sexe. C’est dans les zones rurales que les disparités et les obstacles auxquels sont confrontées les femmes et les filles sont les plus importants », constate Michèle Bachelet, invitant les Etats à favoriser l’accès des femmes aux facteurs de production dans le secteur agricole.

Galvanisées par ce plaidoyer, les défilantes d’un pas alerte réunies à Meyomessala vont se déployer pour la grande parade. Elles en profitent pour faire la démonstration de leur quotidien et exhiber les produits de leur labeur. Le défilé s’achève avec la remise d’un don symbolique de la première dame aux couches vulnérables et défavorisées. Celui-ci est constitué de marmites, bassines, vaisselles, savons… Puis, les participants se rendent sur l’esplanade de l’hôtel de ville où des femmes exposent leurs savoir-faire et réalisations dans le cadre d’une foire. Un déjeuner est ensuite offert à tous, avant que les visiteurs ne reprennent la route. De nombreuses délégations, dont celle du Cercle des Amis du Cameroun (Cerac), ont effectué le déplacement de Meyomessala.


 

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