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Dossier de la Rédaction

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Bons et mauvais points du Cameroun à Davos

Un communiqué diffusé dans la presse, la semaine dernière, a publié les résultats et conclusions du Rapport mondial de compétitivité réalisé par le Forum économique mondial avec le concours de l’université de Harvard (Usa).


 Aux termes de l’enquête pour cette édition 2011-2012 qui détermine l’indice de compétitivité mondiale (Icm) de 142 économies et pays à partir de douze critères, le Cameroun enregistre de bonnes notes à divers égards mais demeure également une déception pour les observateurs qui jugent paradoxale sa faible attractivité internationale. Cette dernière étant due aux freins aux investissements étrangers qui demeurent vivaces.

L’Icm camerounais est ainsi demeuré « constant (3.6) entre 2010 et 2011 ». « Le pays continue de bénéficier d’une stabilité macro-économique (77e rang en raison du niveau acceptable de sa dette publique), d’un marché du travail en pleine évolution (68e rang) avec une réelle facilité aussi bien à l’embauche qu’au licenciement », souligne dans ses conclusions Charles Kooh II, le signataire du communiqué. Autre motif de satisfaction des 120 chefs d’entreprise qui ont servi d’échantillon à l’évaluation : les « importantes » réformes institutionnelles et réglementaires effectuées par le Cameroun. Lesquelles ont eu pour conséquences d’améliorer la protection intellectuelle et celle des actionnaires minoritaires, une fiabilité davantage accrue des services de police.

« Par ailleurs, lit-on encore dans le chapitre des bonnes nouvelles, le rapport note une réelle amélioration de l’efficacité du marché des biens et de services traduite par la création de cinq centres de formalités de création d’entreprises dont la conséquence a été la diminution sensible du nombre de procédures […] et du temps de création d’entreprises… »

Nonobstant le bon côté du bulletin de notes en effet, le pays a décru de cinq positions. C’est que, comme en 2010, les hommes d’affaires font toujours face à un « marché financier inefficace » et le commun des consommateurs a « un accès relativement bas aux infrastructures ». Pareillement, sur la santé et l’éducation de base, le rapport estime qu’il n’y a guère eu d’avancées. « […] L’économie camerounaise qui contribue à près de 40% au Pib hors pétrole de la zone Cemac [reçoit] à peine 10% des investissements directs étrangers », relève l’enquête. Heureusement, conclut-elle, la poursuite des réformes et le vaste programme de création et de réhabilitation des infrastructures devraient permettre d’ « inverser la tendance » et d’assainir progressivement l’environnement des investissements.

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