Plus de 200 jeunes et enfants ont passé une demi-journée à bord du Dja dimanche dernier.
Le Boeing 767-300 de la Cameroon Airlines Corporation qui affiche complet, le fait mérite d’être relevé. A bord ce 25 mars, des invités spéciaux, tels que présentés par l’équipage du jour. Leur destination : le bonheur. Orphelins, ils sont plus de 200 à venir de quatre centres et associations de la ville de Douala : « Main dans la main » de Bonamoussadi, Syfoev de Logbaba, Afrad-Omc de New Bell et l’orphelinat Saint-Jean de Deido. Associés à cette promenade de dimanche au hangar de Camair-Co à Bonapriso, l’association des jeunes de Bonamoussadi. Ensemble, ils vont découvrir et se familiariser avec l’avion. Consignes de sécurité, ceintures, gilets, masques à oxygène, issues de secours, mais également découverte du poste de pilotage, tout sera passé en revue.
Pour le bien-être et le confort de ces passagers singuliers, un personnel tout dévoué : hôtesses, stewards, et même staff dirigeant de Camair-Co. Les enfants vont s’en donner à cœur joie, et ce n’est pas l’imagination qui leur manque. A l’exemple du petit Moïse, 5 ans, qui livre en chanson une version très particulière du succès de Tino Rossi : « Petit papa Noël, quand tu descendras de l’avion »… sous un tonnerre d’applaudissements et de rires. Dans cette ambiance bon enfant, il y a Elisabeth Carlis, 14 ans, en première année Economie Sociale et Familiale au lycée technique d’Akwa. L’adolescente, heureuse d’être là, voit loin : « J’ai envie de revenir. La prochaine fois, j’aimerais aller en France ». C’est ce rêve que la compagnie aérienne camerounaise a voulu entretenir, dans le cadre de la célébration de son premier anniversaire.
Propos d’Alex Van Elk, directeur général de Camair-Co : « Nous pensons que c’est un bon moment de penser aux orphelins qui sont souvent et à certaines occasions oubliés. C’est un groupe qui nécessite une grande attention. Ils ont aussi droit au bonheur ». Yolande Bodiong, responsable des Relations publiques et de la communication, continue sur la même lancée et affirme, en plus de la dimension sociale : « Cette visite peut susciter des vocations. Demain, ils pourront être pilotes, stewards ou hôtesses. Tout le monde a droit aux mêmes chances ».
