Le système des Nations unies (Snu) va mettre à la disposition du Cameroun 150 milliards de F (hors financement Banque mondiale) entre 2013 à 2017. L’argent servira à mettre en œuvre le Plan cadre des Nations unies pour l’assistance au développement (Undaf), deuxième du genre. Le document intitulé : « Pour une croissance inclusive et la protection des personnes vulnérables », est conçu sur trois axes : soutien à la croissance (80% des fonds), appui à la promotion de l’emploi décent (6%) et soutien à la gouvernance et à la gestion stratégique de l’Etat (14%). Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi, le coordonnateur du Snu, Michel Balima et les représentants des agences onusiennes au Cameroun (19 au total), ont signé le document mardi dernier à Yaoundé.
Il revient dès lors au gouvernement camerounais d’assurer la mise en œuvre de tous les projets et programmes qui seront retenus dans le cadre de cette coopération. Il est prévu à cet effet, la mise sur pied d’un comité conjoint pour mettre en œuvre ce plan-cadre. Il est question pour les Nations Unies, de contribuer à la marche du Cameroun vers l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Le pays accuse actuellement un retard sur ce plan. Entre autres indicateurs, le taux de pauvreté (39,9%), le taux de chômage (4,4%), le sous-emploi (75,8%) et l’indice de développement humain (Idh) encore faible vu que le Cameroun occupe le 148e rang sur les 187 pays classés. Des chiffres qui indiquent que le pays n’atteindra sûrement pas les OMD en 2015. Le nouveau cadre d’assistance ainsi adopté devrait permettre, à terme, de garantir de meilleures conditions de vie aux populations camerounaises. Avant la mise en œuvre de ce nouveau plan-cadre d’assistance, il y a celui en cours depuis 2008 qui prend fin le 31 décembre prochain.
