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Dossier de la Rédaction

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Le courant de retour à Bonabéri

Prévu pour jeudi, le rétablissement de l’énergie s’est opéré dans la nuit de mardi à mercredi.

Le bruissement des ventilateurs qui parcourt la grande salle produit de l’air frais. Le hall de la mairie de Douala 4e est de nouveau fréquenté par de nombreux agents qui reçoivent de nombreux usagers. Installés derrière leur bureau, ils ont le sourire aux lèvres, l’ambiance est gaie, le soulagement se lit sur les visages. Ce regain de bonne humeur est dû au rétablissement du courant électrique dans la zone de Douala 4e. Selon Achille Priso Ekey, agent à la Commune d’arrondissement de Douala 4e, on recommence à travailler sereinement.

Depuis lundi, il était difficile de s’activer dans une atmosphère qui était lourde. Les bureaux étaient déserts, le temps paraissait long et ennuyeux. « Nous étions obligés d’installer nos tables sur le balcon pour recueillir un peu d’air frais », indique l’agent communal. Même dans les domiciles, la bonne humeur est de retour, les téléphones peuvent à nouveau sonner. Bien que beaucoup déplorent le fait que les denrées alimentaires se soient avariées, ils disent être heureux que tous les appareils soient à nouveau branchés. « Nous avons été agréablement surpris cette nuit de voir revenir la lumière aussi tôt. Nous ne nous y attendions pas. Aes-Sonel parlait plutôt de jeudi et même, on n’y croyait pas », souligne Paul Ngassa, tenancier de gargote à Bonassama. Le bar a repris ses habitudes, quelques clients sont déjà au rendez-vous ce matin de mercredi.

Pendant près de cinq jours, les localités de Bonabéri, Dibombari, Souza, Ayato et des environs ont été privées de courant électrique. Ce mercredi matin, toutes ces zones sont à nouveau alimentées. Grâce à l’installation d’un nouveau transformateur d’une plus grande capacité au poste de Bonassama. Selon un communiqué d’Aes-Sonel, le planning des travaux s’est accéléré ces dernières heures grâce à l’ingéniosité des équipes de dépannage qui ont su maîtriser et anticiper sur les risques potentiels d’échec.

Toujours d’après cette note, le directeur général Jean David Bilé renouvelle ses profonds regrets pour les désagréments causés aux familles des localités touchées.



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