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Dossier de la Rédaction

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De nouveau marchés périodiques Mirap annoncés

Pendant deux jours, les quartiers Manguiers, Mimboman et Biyem-Assi seront ravitaillés à Yaoundé.


C’est la fin du mois ! Les salaires sont-là et dans certaines familles, on pense déjà à faire les courses pour le mois à venir. Les marchés périodiques, organisés par la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap) mettent à la disposition des ménagères, des denrées à des prix accessibles. Depuis hier, ces marchés pour le compte du mois de mars se tiennent dans trois quartiers de la ville de Yaoundé : Manguiers, Mimboman et Biyem-Assi.

A Rue manguiers, c’est au lieu dit « Carrefour Escale » que la Mirap a installé ses tentes. Ignames, bananes-plantains et bananes douces, mais aussi viande (porc et boeuf), poisson (maquereau, dorade), légumes (folon, feuilles de manioc), fruits, tomates, condiments verts, oignons, piments, gombo… Il y avait de quoi remplir son panier. Et les ménagères ne se sont pas fait prier. Elles étaient nombreuses hier, à fréquenter ce marché. Devant la multitude des produits proposés, certaines ont dû faire appel aux services des petits porteurs, eux-aussi très nombreux sur le site.

Sans surprise, la viande de bœuf a encore ravi la vedette aux autres produits. Dans la foule de femmes qui a formé un cercle autour des bouchers, on entend seulement des réclamations. Chacune veut être servie la première. « Je trouve que les prix des vivres sont pareils que dans les marchés traditionnels, sauf la viande de bœuf », déclare Pélagie N., ménagère rencontrée dans ce marché.

En général, les femmes apprécient les prix, même si pour certaines ils restent encore élevés. « Certains vendeurs refusent de vendre aux prix arrêtés avec la Mirap », se plaint une cliente qui repart du marché avec deux régimes de banane douce à 2 300 F. La banane douce et la banane-plantain, sont d’ailleurs deux produits retrouvés en quantité sur ce marché, en provenance de la Lekié, en général, et d’Obala en particulier. « Nous avons besoin de plus de subventions de l’Etat, notamment en termes de matériels et d’intrants agricoles, pour produire plus et vendre à des coûts abordables », déclare Cécile Ngolo, responsable d’une coopérative partenaire de la Mirap. Selon elle, c’est l’un des moyens qui pourraient amener les producteurs à écouler leurs marchandises aux prix prescrits.

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