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Dossier de la Rédaction

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Danger, câbles à terre !

Le fait est devenu banal dans les quartiers de Douala, exposant la population aux risques.

Nganguè Babylone, ce jeudi 29 mars. Depuis maintenant plus de deux semaines, le lieu, au bloc 5, porte bien son nom. En cause, un poteau électrique, à moitié couché sur une toiture, qui fait vivre l’enfer à des populations inquiètes. Assis tout près du sinistre, une jeune fille berce un bébé gêné par la chaleur. Désabusée, elle ne perd pourtant pas le sourire, même quand il faut évoquer cette dangereuse proximité : « On en est à la troisième semaine avec ce poteau, on les a appelés, mais personne n’est venu ». Eux, c’est Aes-Sonel. A côté d’elle, Georges Monthe, donne plus d’explications : « « Nous avons alerté Aes-Sonel le jour même de la chute. Nous avons rédigé une requête que nous avons déposée à l’agence de New Bell, mais rien n’a suivi ».

Devant le manque de réaction des services en charge du problème, les riverains ont dû se débrouiller pour écarter momentanément le danger, au péril de leur vie. « Tous ces fils qui sont aujourd’hui accrochés traînaient un peu partout ici. Avec tous les enfants qui jouent dehors, nous avons eu peur d’une électrocution. On a donc été obligés de les soulever nous-mêmes avec des bâtons. Là-dedans, il y avait des fils blessés que nous avons dû scotcher afin d’éviter le pire en cas de pluie ». Cette situation, les habitants de Nganguè ne sont pas les seuls à la vivre.

Logpom, Ndogpassi, Akwa, Deido ne sont pas en reste. Ici et là, câbles et piétons se disputent le trottoir. A Bonapriso, non loin du carrefour Hôtel de l’air, des automobilistes n’hésitent même pas à rouler et à se garer dessus.

Un grand danger donc, sauf que tous les fils qui se décrochent des poteaux et qui traînent par terre ne sont pas du ressort d’Aes-Sonel. Ce que les populations ne savent pas, bien entendu. S’adressant toujours à la compagnie d’électricité en cas de moindre pépin. Parfois, le problème relève des services de téléphonie ou de câblodistribution. En tout cas, du côté d’Aes-Sonel, on assure être tous les jours sur le terrain pour remettre les câbles d’électricité en place, et la demande est très forte. Pour le reste, à la Communauté urbaine de Douala, il existe bien une section pour s’assurer que tous les poteaux électriques répondent aux normes, mais selon un responsable, « il nous manque malheureusement le personnel pour remédier à ce problème ».



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