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Dossier de la Rédaction

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Nanga-Eboko pleure Marthe Mengolo

La figure marquante de la Haute Sanaga conduite à sa dernière demeure samedi dernier.


Il y avait beaucoup d’émotion samedi après-midi au caveau de la famille Mengolo en plein cœur de la ville de Nanga-Eboko. Au moment où parents, amis, relations de veuve Mengolo Timothée née Miatom Marthe rendaient un ultime hommage à celle que certains ont appelé « une vénérable et très estimée grand-mère », ou encore « une grand-mère exemplaire », et qui est décédée le 8 mars dernier à l’âge de 82 ans. La terre de Nanga-Eboko se refermait ainsi sur l’une de ses valeureuses filles adoptives. Une relation entre cette native de Mbang dans le département de la Kadey et la Haute-Sanaga qui aura duré 66 ans et qui a donné une riche moisson. Cinq enfants au rang desquels Rosette Marie Mboutchouang, maire de Bangou, 20 petits-enfants, 6 arrières petits-fils et 2 arrières arrières petits-fils. Quelques heures plus tôt, c’est dans le recueillement et la dignité qu’ont débuté les obsèques. En présence de nombreuses personnalités dont des membres du gouvernement au rang desquels le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le directeur adjoint du Cabinet civil, Joseph LE, une délégation du Cercle des amis du Cameroun (Cerac), une délégation de la Fondation Chantal Biya, de nombreux parents et amis venus des quatre coins du Cameroun et même d’ailleurs.

D’abord les cérémonies traditionnelles, puis l’office religieux au cours duquel l’officiant principal, Mgr Léopold Sosthène Bayemi Matjei, évêque du diocèse d’Obala, a appelé la famille et les amis à s’unir dans la prière pour que cette chrétienne engagée soit élevée auprès du Très haut. Des trois témoignages de la Communauté Mbang, de la famille de la disparue et de l’Association des chefs traditionnels de la Haute Sanaga, on retiendra le souvenir d’une grande dame au sens élevé de la famille, porteuse de valeur de vie, altruiste et qui laisse une œuvre grandiose. « Elle est comme une semence d’immortalité lorsque nous la déposons en terre » a dit l’évêque d’Obala. Nanga-Eboko était la dernière étape de ces obsèques qui ont débuté avec la levée de corps vendredi dernier à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé.


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