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Dossier de la Rédaction

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Un festival de Cinéma pour Bafoussam

Le rendez-vous culturel qui a permis la diffusion de plusieurs films s’est achevé dimanche.

« Le Langage du tam-tam », « La cachette » de Roger Nankap et « Veuves volontaires » du réalisateur Alphonse Béni. Ce sont quelques-uns des films projetés lors de la première édition du Festival du cinéma et vidéo de Bafoussam (Fescivba). Le long métrage « Veuves volontaires », présenté à l’ouverture mardi dernier, a enthousiasmé le public et arraché des salves d’applaudissements. Les deux premiers films, des courts métrages de 6 min et 13 min, ont également retenu l’attention. Particulièrement « La cachette ».

L’œuvre narre l’histoire d’un septuagénaire, détenteur d’une fortune estimée à près de 10 millions F, qu’il garde chez un ami. Mais dans son foyer, il laisse entendre qu’il n’a pas d’argent. Et ne bouge pas le petit doigt lorsque ses deux filles sont chassées de l’école pour défaut de paiement de la pension scolaire. Papa Tatchap vient de récupérer son argent chez son ami et ne veut pas le déposer dans une banque. Il va enterrer sa fortune dans un bosquet. Mal lui en prend. Son fils, qui l’a suivi discrètement, emporte l’argent et le dilapide. Laissant son père dans le désespoir. Roger Nankap, 36 ans, qui en est à son premier film en tant que réalisateur, a voulu faire comprendre aux parents qui gardent de l’argent sans savoir quoi en faire, qu’ils feraient mieux d’investir dans l’éducation de leurs enfants, afin que ceux-ci puissent réussir leur vie.

En ouvrant le Fescivba, le Sg de la région de l’Ouest, Nlend Likeng, a promis que les pouvoirs publics apporteront le soutien nécessaire à ceux qui veulent faire vivre le cinéma dans la région de l’Ouest. Il a également exhorté les jeunes à innover, créer, oser, afin que la culture à l’Ouest occupe une place de choix dans l’émergence de 2035. Emmanuel Nzete, le délégué du gouvernement, a lui aussi encouragé les organisateurs à persévérer dans cette initiative qui permet de pallier la carence en salles de cinéma dans la capitale régionale de l’Ouest. Selon la présidente du comité d’organisation, Alvine Kouambo, le Fescivba qui s’est achevé dimanche, a pour but de promouvoir et vulgariser les œuvres artistiques des cinéphiles camerounais, africains, voire planétaires et porter leur talent à la connaissance du public. L’événement entend devenir le festival annuel de référence dans la ville de Bafoussam.

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