Deux journées de sensibilisation sont organisées depuis mardi à l'Assemblée nationale.
Tous les acteurs politiques s’accordent à reconnaître que la biométrie devrait donner une nouvelle impulsion au processus électoral camerounais. Pourtant, très peu sont ceux qui maîtrisent parfaitement les contours de cette technologie qui, à la faveur du nouveau code électoral en discussion à l’Assemblée nationale, fera désormais partie des habitudes démocratiques dans notre pays. C’est pour préparer les parlementaires à mieux connaître les enjeux majeurs et l’introduction de la biométrie dans le paysage politique national que le Comité exécutif du Programme national de gouvernance de l’Assemblée nationale organise depuis mardi, un séminaire de sensibilisation sur l’utilisation de la biométrie en démocratie dans le contexte camerounais. Il s’agit, de l’avis de Kamssouloum Abba Kabir, président du Comité d’organisation, de mieux informer les députés afin de leur permettre de répondre aux interrogations des populations et de maximiser leurs contributions positives au chantier des Grandes réalisations.
Les travaux ouverts hier par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong, regroupe autour des députés, des experts en informatique, de la police scientifique et des universitaires. Les échanges portent sur quatre principaux thèmes. On peut citer les notions générales sur la biométrie qui va permettre aux élus de mieux comprendre cette technologie ; la biométrie et la sécurité qui va traiter des problèmes d’identification et de sécurisation de la nationalité camerounaise ; la biométrie et la démocratie ; la biométrie dans ses aspects techniques, logistiques et pratiques qui va consister en la présentation des instruments de la biométrie et des démonstrations pratiques. Les travaux s’achèvent ce jour.
