Des mesures concrètes prises par le ministre des Transports et les Adc.
Selon le ministre des Transports, Robert Nkili, des instructions fermes viennent d’être données par le chef de l’Etat, qui demande qu’un terme soit mis à l’insécurité qui semble avoir fait son lit à l’aéroport international de Douala. Les médias en ont fait leurs choux gras ces derniers temps, relayant ainsi agressions, arnaques et autres méfaits commis dans cet espace. C’est en raison de la gravité du problème que le ministre des Transports a tenu une réunion hier à Douala au siège de l’Asecna. « Nous ne nous contenterons pas des incantations. Aucune pierre ne sera jetée à qui que ce soit. Il est primordial de rechercher des solutions ensemble », a-t-il lancé de prime abord.
La concertation avec les responsables des Aéroports du Cameroun (Adc), de l’Autorité aéronautique, d’Asecna, les autorités administratives, les douanes, la Cud ainsi que les forces de l’ordre, portait sur les problèmes de sécurité. Lesquels demeurent préoccupants, d’après Robert Nkili. Il a été question d’analyser avec tous ces responsables les meilleures voies et moyens de faire disparaître cette insécurité. « Il y va de la crédibilité de notre pays. Les étrangers qui débarquent à l’aéroport doivent repartir et surtout revenir avec une bonne impression du Cameroun », soulignera le Mint.
Toujours d’après lui, les attaques, les arnaques, le vol des bagages et autres délits doivent prendre fin ce mardi même. Des nombreuses mesures seront prises et la plupart seront appliquées séance tenante. L’un de ces actes concrets a été l’installation d’une barrière métallique à l’aéroport international de Douala. Le ministre et sa suite sont descendus sur le terrain pour cette première action. Des opérations du même genre suivront bientôt. « Il faut que d’ici deux mois on n’en parle plus », a prescrit Robert Nkili. Les mesures prises lors des échanges concernent aussi bien Douala que les autres aéroports. D’après le ministre, tous les aérodromes suivront le même traitement. L’aéroport international de Yaoundé, de Garoua, Bafoussam et bien d’autres en cours de d’aménagement ou de réfection.
