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Dossier de la Rédaction

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L’attente, toujours l'attente à Cofinest

Avec des épisodes judiciaires à n’en plus finir, la perspective de récupérer son argent s’éloigne.

« Les actionnaires et le liquidateur nous manipulent ». La phrase est lâchée. Depuis le 27 février dernier, un an après la fermeture de la Compagnie Financière de l’Estuaire (Cofinest), les épargnants effectuent des descentes sporadiques au siège de l’établissement de micro-finance à Akwa. Ils ne sont plus autant nombreux à faire le sit-in, mais ils promettent de continuer tant que personne ne leur répondra. Et les premiers qu’ils considèrent comme leurs interlocuteurs sont bien entendu les actionnaires, qu’ils accusent d’avoir mené la société à sa perte par une gestion calamiteuse, et le liquidateur bancaire, François-Xavier Zinga, coupable à leurs yeux de ne pas les informer en temps réel de l’évolution du processus de remboursement.

Pourtant, du côté des actionnaires, c’est un tout autre son de cloche. Ils dénoncent une cabale contre une micro-finance dont la situation ne nécessitait pas une décision aussi radicale. Documents à l’appui, ils attaquent les deux décisions de la Commission bancaire de l’Afrique centrale, COBAC D – 2010/123 du 19 juillet 2010 et COBAC D – 2010/101 du 19 juillet 2010, portant pour la première clôture de l’administration provisoire de la Cofinest, retrait de son agrément en qualité d’établissement de micro-finance et nomination du liquidateur, et pour la deuxième, portant nomination de François-Xavier Zinga en qualité d’administrateur de la compagnie. De plus, les mêmes actionnaires affirment n’avoir pas été informés que la société allait être mise en liquidation. Insistant sur le fait qu’une recapitalisation était possible, avec des investisseurs prêts à entrer dans le capital. Ce que l’autorité monétaire avait jugé comme un échec.

Cette âpre bataille judiciaire se fait également par communiqués interposés. Comme celui du liquidateur, M. Zinga, qui accusait Afriland First Bank de bloquer l’argent destiné à satisfaire une partie des épargnants, plus d’un milliard de Fcfa. Ce à quoi la banque a opposé un manque de confiance par rapport au processus de liquidation. En même temps, François-Xavier Zinga doit faire face aux accusations de malversation du juge commissaire de l’affaire Cofinest. Une intrigue dans laquelle les épargnants perdent leur latin. Et leur argent…



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