Luc Honlong a été découpé à la machette à son domicile à Nlongkak, dans la nuit de lundi à mardi.

Deux policiers armés de Fal filtrent les entrées au domicile de Luc Honlong, au lieu dit Camp Sic Nlongkak. Ils y étaient depuis hier matin, lorsque le Groupement mobile d’intervention N°1 (Gmi), où travaillait la victime, a été saisi. Le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguelé, a également effectué une descente sur les lieux. C’est un silence lourd qui pèse dans cette concession aux maisons resserrées. Seuls quelques membres de la famille sont autorisés à entrer. Le voisinage dit avoir été alerté par les gémissements et des pleurs dans la nuit de lundi à mardi dernier. « Deux hommes cagoulés sont arrivés et ont traîné l’officier vers l’extérieur. Ils l’ont découpé à la machette et c’était le branle-bas. On l’a transporté au Chu », confie une voisine.

Au niveau du Gmi N°1, un collègue du défunt indique que « ces hommes auraient dit à l’officier que s’ils le laissent vivant, ils seront tués et qu’ils se connaissent très bien quelque part. L’officier aurait demandé qu’on ne le tue pas devant ses enfants ». Luc Honlong, officier de police deuxième grade, a rendu l’âme au Chu, dit-on après avoir échangé avec son père. Les présumés assassins ont abandonnés sur les lieux du drame leurs armes artisanales et ont emporté le pistolet automatique de Luc Honlong. Pour l’heure, une enquête est ouverte. Luc Honlong, la quarantaine, était marié et père de plusieurs enfants.