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Dossier de la Rédaction

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Dure est la loi…

La farouche obstination de l’Union européenne, à travers ses plénipotentiaires locaux, à imposer vaille que vaille l’homosexualité au Cameroun intrigue et laisse pantois. Au point de se demander si cette démarche aussi inélégante que provocante ne constitue pas, dans l’esprit de ses initiateurs, la facture sociale, la contrepartie à payer par notre pays en compensation des concours et appuis – très appréciables par ailleurs – au développement. A moins de considérer que la mondialisation, dans sa facette cachée, doive être comprise comme une standardisation sans quartier, une soumission servile de ceux qui n’ont inventé ni la poudre, ni la boussole aux normes, canons et valeurs instillés massivement par ces autres terriens qui, selon l’excellente formule de l’écrivain Cheickh Hamidou Kane, « ont appris à vaincre sans avoir raison »…

Pourtant, nous croyions avoir retenu que les diplomates, à côté des privilèges et avantages liés à leur statut, étaient astreints à l’obligation de se conformer scrupuleusement aux lois et règlements de leur pays d’accueil. Nous avions alors la faiblesse de penser que ce code de conduite devait s’appliquer à tous, d’autant que le droit international en la matière est clair. D’où vient-il donc que des représentants de pays amis installés chez nous, outrepassant leur champ de compétence, abusant de la liberté d’expression et de réunion en vigueur ici, entreprennent, délibérément, de torpiller la loi camerounaise qui interdit et réprime l’homosexualité ? Comme d’autres pays le font pour la polygamie qui, pour une majorité significative, passe pour un péché véniel par rapport à l’homosexualité.

Il va de soi que de telles dispositions légales peuvent ne pas être du goût de tous. Normal. Un célèbre fabuliste n’enseigne-t-il pas utlilement que « est fou du cerveau qui veut contenter tout le monde et son père » ? Aucune législation, dans aucun pays à travers le monde n’a jamais fait l’unanimité. Dès lors, rien ne peut justifier que l’on s’attaque aux lois dont le peuple camerounais s’est doté. En usant de vacarme et de subterfuges ; en s’appuyant sur une poignée de suppôts plus soucieux d’exister médiatiquement, de se rendre intéressants que de se préoccuper du devenir global de la société à laquelle ils appartiennent. Comme si les choix individuels de « minorités sexuelles » ayant opté de se mettre en marge de la loi devaient primer sur les nécessités collectives garantes d’un ordre social établi et voulu par la majorité. La loi est dure, mais c’est la loi (dura lex, sed lex).

Par la puissance quasiment irrésistible de leurs mass média, certains de nos partenaires ont déjà réussi à imposer à des couches sans cesse croissantes de nos populations attitudes et schèmes de comportement que d’aucuns trouvent bien erratiques, voire hérétiques. Il en résulte un déracinement dont les manifestations sont palpables au quotidien, à travers un délitement social sans précédent.

Dans ce contexte, la prétendue réflexion sur les droits humains n’est, à la vérité, qu’une ruse grotesque, le cheval de Troie dont l’objectif inavoué est de parvenir à un asservissement culturel intégral et sans concession de notre peuple. Où est donc le droit à la différence consacré pas les Nations-unies, si charbonnier ne peut même plus être maître chez soi ? Opportunément, utilement, on rappellera à tous ce précepte tout de sagesse : « aime la patrie et respecte celle des autres ».

 

 

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